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    Quand Lomepal remue le Rocher de Palmer : un grand du rap à Bordeaux

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Hier soir, Lomepal - Antoine Valentinelli de son vrai nom, mais il n'aime pas qu'on l'appelle comme ça - se produisait au Rocher de Palmer à l'occasion de sa tournée Flip Tour. Après que le magicien américain qui le suit dans sa tournée ait chauffé la salle, il est monté sur scène au son de Palpal, son single encensé par la critique. Le public criait déjà son nom depuis de longues minutes.

     

     

     

    Quand Lomepal remue le Rocher de Palmer : un grand du rap à Bordeaux

     

     

     

    Lomepal était accompagné de Yyassine, le backer, et de son . Le rappeur-skateur (Lomepal fait en effet du skate depuis 15 ans) a su satisfaire à la fois ses fans de la première heure, en jouant R2D2 ou L'avion malaisien, mais aussi son public plus récent, qui l'a découvert aux sons de Malaise ou Yeux disent. Un concert à la fois street et sensible, doux et trash, où les moments d'émotion se transformaient vite en pogo.

     

     

     

    Quand Lomepal remue le Rocher de Palmer : un grand du rap à Bordeaux

     

     

     

    Quand Lomepal remue le Rocher de Palmer : un grand du rap à Bordeaux

     

     

     

    Bien que malade, Lomepal a été généreux avec un public conquis : après avoir surfé sur l'auditoire, il est descendu plusieurs fois de la scène pour rapper au milieu de la foule. Il a donné deux rappels, visiblement ému des cris de son public qui ne s'arrêtaient pas. Les bordelais avaient déjà démontré leur amour pour les chansons de Lomepal : de nombreuses personnes présentes hier soir l'étaient aussi à son Show Case en septembre et à la Rock School Barbey, il y a deux ans. Le rap semble définitivement être la musique des idoles des jeunes. 

     

     

     

    Quand Lomepal remue le Rocher de Palmer : un grand du rap à Bordeaux

     

     

     

    Quand Lomepal remue le Rocher de Palmer : un grand du rap à Bordeaux

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Nous avons rencontré Marjolaine Karlin, membre du groupe de musique réunionnaise Wati Watia Zorey Band lié au groupe Moriarty, qui se produisait samedi à l'Espace Culturel de Créon. Un souffle chaud sur notre ville frigorifiée !

     

     

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    Bonjour ! Pouvez-vous vous présenter ?


    Bonjour, je m'appelle Marjolaine Karlin, cofondatrice du groupe Wati Watia Zorey Band. Ce groupe est à géométrie variable. A l'origine le groupe s'apppelait L'Amicale Maloya Zorey, il y avait cette idée de convivialité, de se retrouver entre musiciens et d'essayer de jouer de la musique réunionnaise alors qu'on n'était pas du tout réunionnais. D'année en année le projet s'est étoffé, ça fait maintenant 8 ans qu'on l'a créé et aujourd'hui on est en tournée.

     

     

     

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    D'où vous est venue l'envie de faire de la musique réunionnaise ?


    Un jour on m'a fait écouter de la musique réunionnaise, et ça a été une énorme claque. J'ai entendu un appel dans cette musique, comme si tout à coup je voyais une source d'inspiration beaucoup plus riche musicalement. ça correspondait à un besoin, par rapport à mes envies harmoniques, mon goût de la poésie, j'ai été à la fois comblée et sidérée. ça a été la même chose pour la plupart des musiciens du groupe.

     

     

     

     

     

     

    Parlez-nous de votre projet actuel...


    Ce sont en fait des reprises d'Alain Peters, on s'est inspiré du séga réunionnais, on a puisé dans le répertoire traditionnel et du XXe siècle mais aussi dans la musique française moderne. On a vu qu'il y avait des ponts à faire.

     

     

     

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    Vous rendez hommage à Alain Péters, pouvez-vous nous parler de ce chanteur réunionnais ?


    C'est un chanteur des années 70. A la base c'est un bassiste qui ne chantait pas, il était surtout intéressé par la vague psychédélique, avec les Beatles, Led Zeppelin. Il a ensuite fait des boeufs avec des musiciens de l'île, puis il a accompli un virage où il s'est autorisé à écrire en créole. Il est aussi allé vers un versan plus mystique de La Réunion, avec le maloya notamment. Une rencontre lui a ensuite amené une takamba, la guitare traditionnelle réunionnaise, et il a quitté les rivages trop fréquentés des musiques pop anglo-saxonnes pour chercher ses propres racines.


    Que signifient les paroles de la chanson Rest’a maloya ?


    C'est un état des lieux, une confession dans laquelle Alain Peters s'adresse à sa mère, dit qu'il sait qu'il n'a pas toujours été un bon fils, un bon mari. Il se met à genoux, parle à dieu. Il s'adresse au maloya avec une extrême sincérité ; il s'en remet à la musique, à sa foi dans le maloya. C'est une musique emblématique de l'île de la réunion, ça parle aussi de l'ambiance qu'il y avait quand il y vivait.

     

     

     

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    Quels sont vos projets futurs ?


    Notre public est surtout français, mais on veut découvrir le public réunionnais et la tournée sur l'île est en projet. On laisse venir les choses la plupart du temps, on va essayer d'allonger un peu la tournée. Parallèlement, j'ai deux autres projets : il y a un cirque dont j'ai fait la musique, les Princesses, qui seront à Bègles du 15 au 17 décembre. Je sors aussi un album, Ta too too ta, j'aime bien ce titre parce qu'en le prononçant les gens font déjà du maloya.

     

     

     

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    Elephanz, c'est le groupe qui fait des tubes que tout le monde connaît, mais sur lesquels peu sont capables de mettre un nom. Hier soir, mardi 7 novembre, nous avions rendez-vous avec le duo fraternel fondateur du groupe, Jonathan et Maxime Verleysen. Avant un concert électrique et éclectique, tout en finesse et en énergie, Elephanz nous parle de son deuxième album éponyme, de son rapport à la musique et de leur complicité. Un groupe à suivre.

     

     

     

    Un mastodonte musical à la Rock School : rencontre avec Elephanz

     

     

     

     

     

     

     

    Bonjour ! Vous vous êtes fait connaître avec votre tube Time for a change, vous venez de Nantes, et vous venez de sortir votre deuxième album, Elephanz. Pourquoi avoir choisi d’intituler votre deuxième album au nom du groupe ?

     

    Jonathan : Parce qu’on a créé ce deuxième album un peu comme a écrit nos premières chansons, il y a huit ans, qu’on publiait sur Myspace à l’époque – on parle vraiment d’une vieille époque.

    Maxime : On s’est un petit peu recentré sur nous. Après le premier album, la tournée avec Maxime, on a eu besoin de retrouver les mêmes sensations. Du coup, cet album fait un petit peu dans l’intimité, on a eu envie de le présenter comme une nouvelle image d’Elephanz. Et du coup après Ideal Room mate, Stereo, Time for a change, on a eu envie de commencer un nouveau cycle.

     

     

     

    Un mastodonte musical à la Rock School : rencontre avec Elephanz

     

     

     

     

    Et qu’est-ce qu’il offre de neuf, justement, votre deuxième album par rapport au premier ?

     

    Maxime : On ne l’a pas composé de la même manière, c’est-à-dire que le premier album avait été fait sur une bien plus longue période, c’était des espèces de… de cris du cœur, c’était d’une certaine manière plus jeune. Et là on l’a composé avec des mantras, des dogmes, en se disant : cette fois-ci on ne va pas accumuler autant de couches sonores, on va épurer, on va faire un travail de focus.

    Jonathan : On a eu besoin de se limiter dans les moyens, comme les surréalistes en fait, la poésie sous contrainte, avec ici un quatrain, là un sonnet, un thème et des rimes en -udes, nous on a eu besoin de faire un peu ça. On l’a fait un petit peu juste tous les deux, avec un ordi, une basse, une guitare, un clavier, et tout l’album vient de ces petits moyens. La synthétique électro qu’on a développé dans cet album, elle est permise par ces petits moyens : dès qu’on a une idée, on peut l’appliquer tout de suite, on joue nous-mêmes toutes les lignes. C’est beaucoup plus en contrôle. Plus focus. Et je pense qu’à l’écoute, on ne sent pas forcément ces contraintes qu’on s’est mis, parce qu’il est assez dansant et un peu éclatant, mais on avait besoin de ce travail.

     

     

     

    Un mastodonte musical à la Rock School : rencontre avec Elephanz

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A la base vous étiez juste tous les deux, vous avez intégré ensuite deux autres membres, Thibaud Vanhooland et Clément Plaza-Hilland…

     

    Jonathan : Oui, Thibaud a été notre bassiste pendant sept ans, maintenant il fait un projet en solo. Et Clément joue avec nous ce soir, il est à la batterie.

     

     

    Ça a été facile de sortir de ce duo fraternel pour travailler avec d’autres personnes ?

     

    Jonathan : Pour être tout à fait honnête, Elephanz ça n’a jamais été une démocratie, c’est toujours une gentille tyrannie de Maxime et Jonathan. Du coup on a pris des copains, parce qu’on savait qu’on allait pouvoir indiquer un petit peu la route qu’on voulait suivre, et qu’ils nous suivraient. Ça a été plutôt un échange d’énergie et de copinage hyper fort, la première tournée qu’on a fait à quatre elle nous a marqué à vie, parce que… parce que c’est des moments d’échange entre quatre bonhommes que peu de gens connaissent sur cette terre. Quand il a fallu remplacer Thibaud, on s’est dit qu’en fait vu l’album qu’on venait de faire, on allait être très bien juste avec un batteur derrière nous qui nous donne l’énergie et la vibe dont on a besoin pour être sur scène. On est quand même des gros… au départ en tous cas on a pas mal le trac avec Maxime, et y a rien de tel qu’une batterie qui frappe pour te faire tenir debout sur scène.

     

     

     

    Un mastodonte musical à la Rock School : rencontre avec Elephanz

     

     

     

    Quatre ans se sont écoulés entre vos deux albums, vous avez fait quoi pendant tout ce temps ?

     

    Jonathan : Eh bien… On a tourné pendant un an et demi, deux ans. On a écrit dans une barraque au bord de la mer pendant quasiment six mois, un an, et on a enregistré pendant un an et demi.

     

     

    Comment vous composez ensemble ? Est-ce qu’il y a un de vous deux plus porté sur les paroles, l’autre sur la composition de la mélodie… ?

     

    Maxime : La composition, on a toujours procédé comme ça, on n’a pas changé ça dans le deuxième album : en fait, on commence de manière très épurée avec une base harmonique qui est jouée avec un piano ou une guitare, instruments qui maintenant se jouent sur ordinateur très facilement.

    Jonathan : Dis donc la vérité, qu’on a tout piqué à un vieil ami… (rires) Au vieil indien !

    Maxime : Ah, le vieil indien…

     

     

     

    Un mastodonte musical à la Rock School : rencontre avec Elephanz

     

     

     

    Quel vieil indien ? C’est une private joke ?

     

    Jonathan : C’est un marronnier qu’on ressort à chaque interview quand on ne sait plus vraiment quoi répondre. Donc on dit qu’on a tout piqué à un vieil indien.

    Maxime : Mais en fait, voilà, dans la composition on est très marqué par la pop, donc on a des chansons qui, si tu enlèves couche par couche et que tu gardes juste la base harmonique et la mélodie, la mélodie ça reste des chansons folk, presque, tu vois ? On est un peu marqué par ça. Après… quand on a ce socle, la mélodie, tout ça, on l’habille, on essaye d’en faire quelque chose d’actuel ou… Bon Jonathan voulait faire le son de 2020, donc on s’est pris la tête, je lui ai dit que 2020 ça ne marcherait pas en 2017. Et puis d’autres fois on envoie valser tous les codes et on fait juste du piano, comme dans Catcher in the rye, où on a vraiment envie de dire « the F word », et de revenir à du Elton John quoi.

    Jonathan : Ouais, pour paraphraser Maxime, parce que je n’ai pas tout écouté, l’un emmène une mélodie, l’autre la complète, on est très complémentaires. On a beaucoup confiance dans l’avis de l’autre, et comme on est entre frères c’est assez facile de dire à l’autre « ça marche pas », ou « ça m’intéresse pas », « c’est moche », ou alors « ça me plaît beaucoup »… C’est assez génial, la musique, parce que parfois quand Maxime amène des chansons, qu’on y travaille un petit peu, une heure ou deux, le soir je suis euphorique : je trouve qu’on a créé de rien quelque chose qui me fascine, qui me plaît. C’est vraiment pour ça qu’on fait de la musique, pour cette énergie, le fait de créer d’absolument rien quelque chose qui est chantable, que tu vas pouvoir fredonner, et qui va pouvoir devenir la bande son de pas mal de gens.

     

     

     

    Un mastodonte musical à la Rock School : rencontre avec Elephanz

     

     

     

    A quel âge vous avez commencé à faire de la musique ensemble ?

     

    Jonathan : On a fait de la musique assez tôt, j’ai essayé plusieurs instruments, du violon à la clarinette en passant par le saxophone. J’ai fait beaucoup de jazz, et Maxime a fait beaucoup de piano classique. C’est vers la vingtaine qu’on s’est mis à écrire de la pop, d’abord séparément, et ensuite ensemble. On s’est rendu compte qu’ensemble, l’expertise de chacun combinées produisait un truc vachement bien. Un peu comme, toutes proportions gardées, Lennon et Mac Cartney, qui n’ont rien fait de mieux que lorsqu’ils étaient ensemble.

    Maxime : C’est un confort, la famille, mais c’est assez génial d’en sortir aussi. Malgré ça, c’est quand on est ensemble qu’on donne le meilleur de nous-mêmes.

     

     

     

    Quelles sont vos trois artistes phares, vos sources d’inspiration principales ?

     

    Jonathan : Alors on est très Beatles. On les connaît par cœur.

    Maxime : Et on n’aime pas du tout les Rolling Stones, parce que ça n’a rien à voir.

    Jonathan : Je vous le dis, les Rolling Stones et les Beatles ça n’est pas comparable. On peut plus comparer les Stones à Nick Cave, à des gens qui font du blues quoi ! Donc les Beatles on a adoré, et après des trucs des années 80 qui nous ont beaucoup plus, des trucs très à donf, très zéro second degrès : les Ah-ah, les Queen…

    Maxime : La B.O de The never ending story et le générique de Stranger Things.

    Jonathan : Après moi je suis très Bowie, j’en ai écouté beaucoup. Et plus récemment, on s’est un petit peu ouvert et on écoute et de la pop et de la folk. Et on aime bien Philip Glass. Et en ce moment on écoute des trucs très récents comme Roméo Elvis, on a eu une bonne période rap.

     

     

     

    Un mastodonte musical à la Rock School : rencontre avec Elephanz

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    J’ai entendu plus de français dans le deuxième album, pourquoi ce choix de privilégier l’anglais dans le premier album ? Est-ce que c’est une volonté artistique, ou c’est aussi un désir de se faire connaître à l’international ?

     

    Jonathan : L’anglais s’est imposé très facilement, pour deux raisons : moi j’avais un projet solo en français, et j’avais vraiment besoin de vacances du français. Je faisais des textes souvent très durs et parfois très impudiques et j’avais besoin de me cacher un peu derrière la mélodie et la musique. C’était aussi ce qui faisait kiffer Maxime, donc l’anglais s’est un petit peu imposé de base. Pour faire briller les mélodies telles qu’on était capables de les faire il fallait l’anglais. Et en fait sur le premier album, j’ai voulu refaire un titre en français, et on est en hyper content, ça s’appelle Je n’ai jamais. C’est un titre un peu à part. Sur cet album-là, on était parti plutôt en anglais, et en fait au bout d’un moment on a créé tellement de chansons pour cet album qu’on a eu envie d’essayer le français comme une nouvelle façon de produire les chansons. Quand on a essayé plein de synthés, de lignes mélodiques, le français peut jouer le rôle d’un nouvel instrument, parce que la voix ne claque pas pareil. Je fais les parties en français, et ma voix change complètement. C’est comme si on apportait carrément un featuring. Comme l’album est beaucoup plus focus sur un seul thème, le français aide à rentrer dedans et à le comprendre.

     

     

     

     

     

     

    Dans l’un de vos tubes, Time for a change, vos paroles expriment un sentiment d’étouffement qui poussent à une nécessité de changement. Mais vous ne précisez pas de quel changement il doit s’agir…

     

    Jonathan : C’est la première fois qu’on nous parle de nos paroles ! En fait je pense qu’on était à un moment où un cycle se terminait, on avait envie de courir le monde, d’essayer d’autres choses. C’est vrai que dans cette chanson, on parle de la fin de cycle de personnes de 27 ans, et je crois qu’on arrivait au bout, on voyait les mêmes personnes, on avait la même vie. On commençait à se dire qu’il fallait qu’on bouge, quoi. C’est l’année où on est parti de Nantes, une année qui a changé beaucoup de choses, et cette chanson elle raconte ça : l’envie de changer de cycle. C’est une chanson qui n’a l’air de rien, mais qui me tient à cœur dans les paroles, parce qu’elle exprime des choses vraiment ressenties. On repassait toujours au même endroit, Nantes c’est la ville où j’avais fait ma fac, où… Ouais je pense qu’on avait envie un peu de s’échapper d’une routine, et c’est ça, Time for a change.

    Maxime : C’est l’invitation au voyage, ça reprend des thèmes de la poésie française…

     

     

     

     

     

     

    Vous avez été remixé par Beat Torrent, sur votre chanson Do you like my song. Qu’est-ce que ça fait d’être repris par un artiste électro ? Vous avez aimé ?

     

    Jonathan : Ouais ! Franchement, toutes les reprises, c’est absolument fabuleux pour nous. Ça va de Beat Torrent à pleins de gamins qui ont repris Time for a change en acoustique, c’est assez fabuleux, y en a qui ont de bien meilleures voix que nous d’ailleurs, c’est très marrant. Ça a même été repris à la Nouvelle Star, Time for a change. Et honnêtement, c’est tellement génial. On a vraiment une chanson avec Time for a change qui nous a fait surfer sur plein de vagues, c’est une chanson qui a dépassé de loin le cadre de notre groupe. Elle est bien plus connue qu’Elephanz.

     

     

     

     

     

     

     

    C’est vrai que les gens connaissent parfois la chanson sans forcément identifier le groupe…

     

    Jonathan : Oui, mais je crois que c’est mieux que l’inverse. Y a plein de mecs dont j’ai entendu le nom et je ne sais absolument pas ce qu’ils font, et on fait quand même ce métier pour faire des chansons. C’est un peu comme des enfants, on veut qu’ils aillent plus loin que nous. Si la chanson a beaucoup plus voyagé que nous, on en est très content. Donc on en est ravi.

     

     

     

    Un mastodonte musical à la Rock School : rencontre avec Elephanz

     

     

     

    Vous avez déjà joué à Bordeaux ?

     

    Maxime : Oui ! On a joué au Krakatoa, à l’espace Tatry en 2008…

    Jonathan : Une salle de 500 places avec une vingtaine de personnes, c’était beaucoup trop tôt. On te propose des plans bizarres comme ça quand tu débutes, « ouais viens j’ai l’espace Tatry de libre ! », « oui mais on n’est pas connu », « ah ! ben c’est pas grave, viens quand même ! ». (rires)

    Maxime : On a joué à l’Heretik aussi. On a des souvenirs comme ça de clubs, où on transpire, où tout le monde sue… J’ai des souvenirs géniaux de Bordeaux, j’ai adoré !

     

    Et comment vous abordez votre prestation ce soir à la Rock School ?

     

    Jonathan : ça fait trop longtemps qu’on n’a pas joué à Bordeaux, donc on a hâte. La dernière fois c’était en 2013, et le public était très bien. Moi j’espère que ça va être un petit peu rock’n’roll. On va se mettre en mode Heretik.

    Maxime : On va se scarifier juste avant de monter sur scène !

     

     

     

    Un mastodonte musical à la Rock School : rencontre avec Elephanz

     

     

     

    Quand même pas ! Et au niveau de vos projets futurs, vous envisagez déjà des choses ?

     

    Jonathan : Ouais, on envisage quelques featurings avec d’autres artistes. En fait on s’est tellement reconcentré sur nous que là, on a très envie d’écrire pour d’autres. On va faire aussi de la musique de film, de court-métrage, on en fait déjà de temps en temps. Et puis avec Maxime on est un petit peu touche à tout, un peu polyvalent, on a été la semaine dernière réaliser un clip pour une de nos chansons, juste entre nous. On sait faire plein de choses, on n’est pas spécialement expert en rien du tout mais du coup on s’amuse à découvrir et à expérimenter.

    Maxime : On met aussi en place la tournée à l’étranger pour 2018. On a un vrai public en Espagne, donc on organise ça.

     

     

     

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