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    Justine Mauvin nous vient de La Réunion. Debout sur sa planche de surf, elle a conquis les podium : championne d’Europe, double championne française et troisième au rang mondial de surf, la jeune femme de 24 ans est aussi l’égérie de Roxy. Après s’être lancée dans la chanson il y a deux ans avec Bom bom et For you, elle revient cet été avec un nouveau single directement inspiré des vagues, Waterman.

     

     

     

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    Bonjour Justine ! Tu t’es fait connaître dans le surf, mais tu es aussi chanteuse, musicienne, modèle pour Roxy, tu as tourné un film avec ton compagnon… Comment décrirais-tu ta carrière ?

     

    Depuis que je suis gamine, le surf et la musique ont toujours fait partie de moi. Je fais du surf de manière professionnelle depuis mes 13 ans, j’ai commencé très jeune les compétitions et j’ai choisi ce métier de manière naturelle. J’ai aussi commencé la musique très jeune, et ça m’a rattrapé avec le temps, aujourd’hui j’essaye de donner un peu plus la parole à la musique. J’essaie de toucher à tout, à la réalisation aussi puisque je vais être amenée à réaliser des clips, donc il faut que je sois capable de transmettre le bon message. Ce sont des domaines artistiques qui se recoupent, il faut tout maîtriser pour être capable d’assurer le message et l’image. Mais mes deux spécialités, ce sont vraiment le surf et la musique.

     

     

     

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    Y a-t-il pour toi des liens entre le surf et la musique ?

     

    Je continue de découvrir de nouveaux liens chaque jour ! Un lien que j’aime beaucoup et qui m’a parlé très tôt, c’est la spontanéité et l’aspect éphémère qu’on retrouve à la fois sur scène et sur les vagues. Avec le surf, chaque vague est unique, et on essaye de laisser à chaque fois sa trace éphémère dessus ; il y a une sensation d’instantané que je retrouve en concert, où il y a ce dialogue avec le public que tu ne peux pas refaire. Tu as beau te préparer, t’entraîner, à chaque fois ce sera unique. Le surf et la musique, ce sont deux formes d’expression au jour le jour. Je suis quelqu’un qui ne s’exprime pas beaucoup sur ses émotions, donc ça m’aide énormément, ça m’a toujours aidé.

     

     

     

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    Qu’est-ce qui t’a inspiré pour composer Waterman ?

     

    Pour ce single, c’est surtout la musique traditionnelle réunionnaise qui m’a inspiré. J’écoute beaucoup Alain Peters et des chansons du Mali, du Burkina Faso, beaucoup de vieille musique. Je trouve ça essentiel de connaître mon passé, de savoir d’où je viens, et puis il y a ce mélange entre modernité et tradition que j’essaie de mettre en place et qui me passionne. Sinon plus jeune j’écoutais beaucoup de folk, c’était ma période piano-voix. Le but avec Waterman c’était d’écrire un morceau plus rapide, plus joyeux, plus chaleureux.

     

     

     

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    Est-ce que tu fais tout toute seule ? Tu écris les paroles, tu composes les mélodies, tu joues des instruments, tu chantes, ou bien il y a quand même des gens pour t’aider ?

     

    Sur scène je suis accompagnée de musiciens, et je joue moi-même du clavier et de la guitare. Je suis auteur-compositeur-interprète, donc j’écris moi-même les paroles de mes chansons et je compose mes mélodies. Je compose principalement au clavier ; initialement je composais à la guitare, mais en ce moment c’est le clavier mon instrument de prédilection.

     

     

     

     

     

     

    Tes singles Bom bom et For you, sortis il y a quelques années, sont assez différents du titre Waterman que tu as sorti cette année. On t’y entend chanter en français sur des mélodies plus joyeuses et chaudes que les sonorités pop-folk de tes autres single. Comment expliques-tu cette évolution ?

     

    Je pense que j’ai évolué, j’ai compris des choses, j’ai trouvé des clefs de vie que j’essaie de transmettre dans mes chansons. C’est plus rapide, plus entraînant, plus chaud, plus solaire, tout en gardant cette sensibilité bien à moi, cette mélancolie, ce truc un peu torturé. Je chante de plus en plus en créole, j’utilise des instru traditionnelles, tout en conservant beaucoup de paroles en anglais, pour faire le lien entre mon île et le reste du monde.

     

     

     

     

     

     

     

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    Quel est ton meilleur souvenir de scène ?

     

    L’année dernière j’ai fait la première partie de Benjamin Biolay, et ça a été une vraie expérience de scène en salle. Depuis mes 17 ans j’ai quand même fait pas mal de concerts, je suis habituée à la scène, au stress que ça génère, et j’adore ça ! Cet échange avec le public, cette conversation un peu unique où on capte tout de suite la réactivité, les attentions, les regards – ou pas ! C’est un échange direct, spontané, qui n’est jamais le même. J’adore tester les sonorités des salles, sentir l’acoustique. C’est passionnant.

     

     

     

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    Quels sont tes projets à venir ?

     

    Vous pourrez me voir sur scène le 28 juillet à Biscarosse, le 9 août à Biarritz et le 1er septembre à Anglet. Ensuite au mois de septembre j’enregistre l’album, je suis super contente, c’est un rêve d’artiste d’enregistrer l’album dans la foulée du single ! Le CD devrait sortir en novembre si tout va bien. J’ai hâte de préparer tout ça, d’amener des touches nouvelles,  de nouveaux instruments, et de faire découvrir au public mes dernières créations musicales ! Et puis en fin d’année il y a des compétitions de surf importantes, les championnats du monde et les championnats de France. Et je dois aussi tourner le clip de Waterman.

     

     

     

     

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    Vous êtes bientôt en vacances, et vous ne savez pas encore où partir ? Nos rédactrices et rédacteurs ont pensé à vous, et vous propose plusieurs destinations qu'ils ont appréciées. On commence par Santorini, cet archipel d'îles grecques situé à 4 heures d'avion de Bordeaux (Volotea propose depuis peu des vols low cost au départ de Bordeaux).

     

     

     

    Une semaine pour découvrir Santorini

     

     

     

    Perdu au milieu de la Mer Egée, l'archipel compte 13 000 habitants à l'année et s'étale sur 76 kilomètres carrés. Il est donc tout à fait visitable en moins de dix jours. On vous conseille de louer un scooter, meilleur moyen de se déplacer tout en contemplant la beauté des paysages. 

     

     

     

    Une semaine pour découvrir Santorini

     

     

     

     

    L'île de Thira est la plus grande de l'archipel ; c'est celle sur laquelle vous atterrirez. Elle regorge de merveilles : la ville d'Oia, par exemple, est à couper le souffle. Le blanc des bâtiments géométriques contraste avec les bleus vifs du ciel et de la mer. De nombreux films ont choisi pour décor cette cité somptueuse. C'est aussi la ville la plus touristique de l'île : boutiques de luxes côtoient bijoutiers et restaurants panoramiques. Cela n'enlève rien à la magnificence des lieux, il faut simplement tenir compte de la foule lorsqu'on veut, comme tout le monde, admirer le coucher de soleil depuis le château.  Si vous voulez oublier un peu le bruit des touristes, vous pouvez prendre un escalier qui descend jusqu'à une petite crique. 

     

     

     

    Une semaine pour découvrir Santorini

     

     

     

     

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    Une semaine pour découvrir Santorini

     

     

     

     

    Thira compte également de nombreuses plages spectaculaires. La plus connue est la Red Beach, nommée ainsi en raison de la couleur rouge du sable. Pour accéder à cette petite plage, il faut se rendre jusqu'à la pointe de l'île, puis continuer à pied. La crique semble découpée dans une roche ocre et instable. Beaucoup diront que c'est la plus belle plage de l'île, mais certains préféreront les grandes plages de sable noir qu'on trouve un peu partout sur les côtes de l'archipel. Ce sable noir provient des roches volcaniques sur lesquelles repose Santorini.

     

     

     

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    L'archipel possède un effet un volcan toujours actif, sur l'île de Néa Kameni. Sommet de graviers noirs, le paysage en haut du volcan est à couper le souffle. On peut le visiter en participant à une excursion, qui nous emmène ensuite nous baigner dans les sources chaudes aux eaux pourpres, puis manger sur l'île de Paléa Kameni. A Santorini, on se souvient vite qui, de la nature ou de l'humain, domine vraiment. Les avancées scientifiques ont beau nous permettre de prévoir les éruptions volcaniques un an à l'avance, les fumerolles, ces pierres qui rejettent des gaz verts en haut du volcan, nous rappelle notre petitesse face à la nature. Les petits tremblements de terre sont fréquents, et le plus souvent imperceptibles. Avant que les habitants de l'île n'aient la possibilité de recevoir d'immenses conteneurs d'eau potable depuis le continent, il n'y avait pas l'eau courante. Les terres sont arides, montagneuses, les gravir est ardu. C'est peut-être cette conscience de l'insignifiance de l'humain qui confère aux locaux leur détachement léger et joyeux.

     

     

     

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    Santorini est devenu très touristique, et mieux vaut y aller avant ou après la pleine saison (juin-juillet-août). Vous pouvez y faire de nombreuses activités sportives et aquatiques : paddle, planche à voile, plongée, tuba... A vous de choisir ! Laissez-vous surprendre par des plats grecs que vous ne connaissez pas, et par la multitude d'églises orthodoxes et de monastères qui croiseront votre route. Tentez de monter jusqu'en haut d'un sommet, pour admirer l'île qui s'étend sous vos yeux. Discutez avec des habitants de l'île, demandez-leur de vous raconter le Santorini d'avant les années 70, d'avant le tourisme de masse, le Santorini pauvre et aride avec 10 000 habitants à l'année, le Santorini tranquille et pas surpeuplé. 

     

     

     

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    Quand il sera temps de partir, vous ressentirez surement un genre de vague à l'âme. C'est normal : quand on a goûté à la perfection de cette île unique, on a toujours du mal à en revenir.

     

     

     

     

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