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    Mardi 6 juin se tenait la conférence de presse du Climax Festival, et Next était présent pour vous transmettre toutes les informations utiles sur cet événement phare du paysage culturel bordelais.

     

    Ocean Climax Fesival 2017

     

    Le Climax Festival, qui se tiendra du 7 au 10 septembre 2017, répond en premier lieu à une urgence climatique et écologique, mise en exergue récemment par la décision de Donald Trump de sortir de l'accord de Paris. Les précédentes éditions se focalisaient sur les océans, la sortie des énergies fossiles et les réfugiés climatiques ; cette année, le thème sera la transition alimentaire.

    40% des gaz à effet de serre sont liés à la production agricole et à l'alimentation ; les conférences aborderont donc la décarbonation et la réduction de la consommation de viandes, les nouveaux modes de production agricole, la justice sociale et la condition animale.

     

     

    Le Climax Festival : écologiquement musical

     

     

     

    Avec un angle résolument non-moralisateur, et un parti-pris festif, le but est d'emmener les festivaliers venus pour s'amuser à s'intéresser aux questions écologiques. Initialement, le parrain de cette édition était Nicolas Hulot, mais son poste de ministre de la transition énergétique et solidaire l'a contraint à se décharger partiellement de cette fonction.

     

     

    Le Climax Festival : écologiquement musical

     Photo : Sud-Ouest

     

     

    L'un des buts de cette édition est de davantage internationaliser le festival, en invitant par exemple Al Gore, Michael Moore ou Bernie Sanders. José Bové sera également présent, notamment pour soutenir le projet d'un Grenelle de l'alimentation. Emmaüs, partenaire de l'événement depuis l'année dernière, partage cette philosophie mondialiste et cette préoccupation autour de la nourriture.

     

    Autre changement de cette troisième édition : cette fois-ci, le festival se tiendra comme à son habitude sur le site de Darwin, mais aussi au Rocher de Palmer, à Cenon. Des conférences sont également décentralisées à Biarritz, Libourne, Angoulême...

     

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    Comme toujours, le festival tient à marquer une congruence entre le fond et la forme. Se tenant en Nouvelle Aquitaine, premier territoire biologique de France et chef de file de la transition énergétique et écologique, le Climax Festival vise l'empreinte climatique la plus faible possible, tant du point de vue de l'alimentation que des transports, des énergies ou des déchets.

     

    Le festival souhaite créer à la fois un impact culturel et artistique, une prise de conscience écologique et des répercussions économiques positive en termes d'emplois. Le premier point est d'ores et déjà assuré, au vu de la programmation flamboyante du festival : le pionnier de la techno allemande Paul Kalkbrenner, la rockstar Peter Doherty, les groupes de rock Franz Ferdinand et The Kooks, les rappeurs de S Crew et le dj Fakear ont déjà confirmé leurs prestations. En dehors des têtes d'affiche, des figures montantes de la musique seront également à l'honneur, avec entre autres Morcheeba, The Blaze, Paradis ou J-Silk.

     

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     Paul Kalkbrenner

     

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     S Crew

     

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    Peter Doherty

     

    Avec un budget de 1.8 millions d'euros, 500 bénévoles et 40 000 festivaliers attendus cette année, le Climax Festival compte bien devenir un événement incontournable de la région. Comme le disait si bien Edgar Morin, parrain de l'édition précédente : "La fête permet la communion, la communion favorise la pensée, la pensée est indispensable à la prise de conscience."

     

     

     

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    Envie de voir pleins d'artistes en concert sans devoir revendre vos bijoux de famille et vivre sous une tente pendant des jours ? Du 3 au 5 juin se tient au Parc Peixotto, à 15 minutes en tram du centre bordelais, le festival ODP. Pour sa troisième édition, l'événement réunira Jain, Imani, Vianney, Julien Doré, La Féline, Catherine Ringer..., au cœur de l'un des parcs les plus charmants de Bordeaux.

     

     

    Résultat de recherche d'images pour "parc peixotto"Le Parc Peixotto

     

    Organisé en faveur des orphelins des sapeurs pompiers de France – des animations réalisées par les pompiers rythmeront d'ailleurs les trois jours du festival, et il est possible de participer à une formation aux gestes de premier secours -, il a déjà réuni 15 000 musicophiles depuis 2016 et 400 bénévoles.

     

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    Le festival durant son édition de 2016 

     

    Avec une programmation grand public et éclectique, le festival tend à devenir un événement majeur du paysage aquitain. Une bonne occasion de faire la fête à proximité de chez soi et de profiter du printemps ! Des tarifs préférentiels sont prévus pour les étudiants.

     

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    En partenariat avec Base Productions

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    Ce samedi 26 novembre aura lieu l'événement Shake Art, à la DJ Art School (5 rue Ligier à Bordeaux, à côté de Meriadeck). De 15:30 à minuit, Shake Art fait la part belle à l'éclectisme artistique, pour tous les âges et tous les publics. Pour l'occasion, j'ai rencontré l'organisatrice de l'événement, Maurane Negre, alias Mau'na Moore, qui a répondu à mes questions sur l'événement, son organisation et son parcours dans la promotion culturelle.

     


     

    A propos de l'événement Shake Art :


    L'après-midi est dédié aux ateliers : un atelier Dj, d'ores et déjà complet, animé par des élèves et professeurs de la Dj Art School ; un atelier d'atebas dirigé par Jeanne Snnvn, également artiste peintre, et un atelier de démo et de cours dualo, nouvel instrument de musique électronique. A partir de 18 heures débute le vernissage de l'exposition, qui restera accessible pendant deux mois dans les locaux de la Dj Art School, durant ses horaires d'ouverture (merci de respecter le cadre scolaire). L'exposition présente des photographies, des toiles et des sculptures.


    Le photographe Ken articule son oeuvre autour d'un message social. Je le suivais sur les réseaux sociaux, et j'aimais beaucoup son travail : Ken prend des SDF en photo et est assez connu dans le milieu bordelais. Il ne se fait aucun bénéfice sur la vente de ses photographies, et donne l'intégralité de l'argent gagné à des associations.

     


    La peintre Jeanne Snnvn est une de mes amies ; elle est très inspirée par le psychédélisme et plusieurs de ses toiles sont également porteuses d'un message social, parfois féministe. Cette jeune artiste bordelaise travaille au feutre et à l'aquarelle ; c'est sa première exposition.

     


    Enfin, le sculpteur sur métal Pierre Ivan Didry est un artiste confirmé est inspiré par les éléments naturel, le magnétisme et le mouvement aléatoire. J'admirais là encore son talent sur les réseaux sociaux avant de le convier à cette exposition.

     


     

    A partir de 18 heures, les Djs Eden Enki et Master Panda, regroupés sous le nom d'Okült, ainsi que Dizzy Skunky s'installeront aux platines pour offrir à nos oreilles une techno funky et légère. A 21 heures 30, ce sera au tour du duo Walk in The Wood de prendre place sur scène. Avec une batterie et une guitare, ces deux musiciens venus d'Agen nous offriront un moment rock'n'roll bienvenu, avec des textes en anglais. Je connaissais personnellement le chanteur, et c'est un plaisir pour moi de voir ce groupe participer à l'événement.

    Ce sera la musique électronique qui clôturera la soirée, avec pendant une heure et demi trois élèves de la Dj Art School qui nous montreront leur talent, puis à 23 heure le DJ Coy, qui nous fera danser au sein de son set minimal.

    Pour entrer, il faudra seulement régler 2€ d'adhésion à l'association (ce qui fait qu'après, vous pourrez aller à tous les autres événements gratuitement). Vous trouverez sur place boissons et consommations à petit prix tout au long de l'événement !


    Comment et pourquoi en es-tu venue à organiser ce deuxième événement Shake Art ?


    Je suis entrée en contact avec la Dj Art School parce que je chantais à l'une de leur soirée. Par la suite, Sébastien Rideaud, le directeur de l'école, m'a proposé de m'occuper de l'organisation de leurs After Work, qui avaient alors lieu le vendredi soir. J'ai proposé de déplacer les événements le samedi, pour pouvoir organiser des ateliers l'après-midi et pour ainsi élargir l'accès à des publics plus variés. Le nom Shake Art vient d'une volonté d'éclectisme : on voulait montrer la facette culturelle de la musique électronique, en proposant des Dj sets mais aussi une approche plus pédagogique et diversifiée. Nous sommes des passionnés d'art et nous voulions partager ça.

    Moi, je suis chargée de la recherche d'artistes, de l'envoi des contrats, de l'organisation en général, mais aussi de la production et de la réalisation des flyers (avec un graphiste), des courses, de la coordination le jour J... Je fais un peu tout ! C'est une super opportunité pour moi. Le premier Shake Art (qui a lieu le 27 février 2016) s'est très bien passé, et c'est pour ça que Sébastien m'a proposé de réitérer l'expérience.

     

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    Sur son parcours dans la promotion et l'organisation d'événements artistiques et culturels :


    Actuellement, je réalise un service civique en tant que coordinatrice de projet dans une agence de production et de diffusion d'artistes. Je participe également à l'organisation des soirées Solaris avec Mandala Records. Après le premier Shake Art, j'ai été prise dans une formation de management artistique et culturel pendant 4 mois. Ensuite, j'ai effectué un stage au Garorock, où j'étais régie camping, puis un stage au festival punk-metal l'Xtrem Fest à Albie où j'étais régie plateau.

    C'est un milieu où il y a beaucoup de concurrence, où les places sont chères. Le plus important, c'est d'avoir un réseau : il faut connaître des artistes, des professionnels de la culture, un peu tout le monde ! Il ne faut pas hésiter à aller vers les gens. Il faut savoir parler de ses idées aux bonnes personnes, aux bons moments. L'atout principal, dans ce domaine, c'est l'expérience : j'ai étais prise dans mon service civique face à des gens plus diplômés que moi. Il faut être très déterminé, avoir la niaque. Ma vie est centrée autour de la culture, il faut être passionné.

    Il faut aussi connaître la région, ses politiques culturelles, ce qui se fait déjà en termes d'événements, de festival, etc., pour pouvoir savoir ce qui pourrait faire venir des gens, ce qui a déjà été fait... Par exemple, pour Shake Art, on savait que la techno a déjà son public à Bordeaux : un événement autour de la musique électronique ramène toujours un peu de monde. Les expositions de type Transfert ont également ouvert les esprits sur les arts non-conventionnels. Mais on a voulu élargir l'événement à de nouveaux publics, plus âgés ou plus jeunes, que le milieu techno intimide ou n'interpelle pas de prime abord.

     


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