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    Hier soir, Next avait fait gagner des places pour la soirée DEEP au Fridge à quatre de nos chanceux lecteurs, et avait sauté sur l'occasion pour envoyer ses rédacteurs découvrir ce bar alternatif, ouvert de 22 heures à 4 heures du matin. Il faut connaître l'adresse (22 rue Guyart, dans le quartier Paludate) : sur la devanture, rien n'indique que nous sommes arrivés au Fridge. En cas de doute, demandez aux sympathiques videurs devant l'entrée.

     

     

     

     

     

     

    Le lieu est une belle surprise : la salle est grande, et les murs sont décorés d'un street-art psychédélique de très bon goût. Le Fridge est à la fois underground et classe, ce qui est une association plutôt rare. L'endroit est propre (de même que les toilettes), la décoration est bien choisie et il y a un coin fumeur à l'intérieur. 

     

     

     

    La Crème de la crème techno au Fridge

     

     

     

    La deuxième bonne surprise réside dans les tarifs des consommations : le club a opté pour un fonctionnement similaire à celui des bars associatifs, en ne proposant que de la bière (3€ le demi), du vin (4€ le verre de blanc ou du rouge) et du champagne (7€ la coupe). Quand dans la plupart des boîtes, aucune boisson n'est à moins de dix euros, on apprécie de pouvoir sortir dans dépenser un SMIC dans une bouteille.

     

     

     

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    La soirée, organisée avec le collectif La Crème, était orientée autour de la house et de la techno, et les Djs se sont donc succédés aux platines en enchaînant les styles, d'une house joyeuse et smoothy à des basses techno plus lourdes et agressives. On retiendra notamment les noms de Roxane de Wallen, Dj résidente issue du collectif queer Art-normes qui confirme le style underground et soigné du club, ainsi que celui d'Az Iz, le nouveau Dj résident du Fridge.

     

     

     

    La Crème de la crème techno au Fridge

     

     

     

     

     

     

     

    La Crème de la crème techno au Fridge

     

     

     

    Le public était éclectique et avait envie de danser ; une bonne ambiance règne au Fridge. Pas de mecs relous à signaler, de jeunes de 16 ans surdéfoncés ou d'embrouilles à la sortie ! Sortir au Fridge est tout sauf une prise de tête, l'atmosphère est chill et décontractée. On vous le recommande !

     

     

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    Les divers groupes présents pour le dernier soir ont tous fait de bonnes prestations : Amadou et Mariam ont ravi le public, Omar Souleyman a fait résonner son raï dans l'enceinte du Climax, Morcheeba et The Parcyde ont réalisé de très beaux shows.

     

     

     

    Climax, jour 2 : S Crew boy !

     

     

     

    Mais la tête d'affiche de cette troisième soirée, et peut-être du festival dans son ensemble au final, c'était S Crew. Ils passaient à 21 heures 50 ; à 21 heures, il y avait déjà une foule énorme qui attendait les rappeurs devant la grande scène. Certains avaient apporté des drapeaux et des tee-shirts à l'effigie du S Crew.

     

     

     

    Climax, jour 2 : S Crew boy !

     

     

     

    Ils sont arrivés sur scène sur le son de Fausse note. Le public était déjà en transe, et ça n'allait continuer qu'en s'intensifiant. S Crew a tout donné, et bien plus encore ; les spectateurs lui ont rendu au centuple. Nekfeu, Mékra, Framal, 2zer Washington, Népal, Doums, Spri Noir, et Dj Elit ne s'attendaient peut-être pas à un public bordelais aussi réactif ; ils sont restés sur scène une heure et demi au lieu de 40 minutes, jouant des morceaux du dernier album du S Crew bien sûr, Destin lié, mais aussi des sons de l'album Feu et de l'album solo de Nekfeu, Cyborg. On a donc eu droit à Mauvaise graine, Squa, Tempête, Esquimau et au tube Ma dope.

     

     

     

    Climax, jour 2 : S Crew boy !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Climax, jour 2 : S Crew boy !

     

     

     

     

    Climax, jour 2 : S Crew boy !

     

     

     

    Le show s'est conclu sur le morceau du S Crew Je n'aurais pas du, avec des jeux scénographiques dignes des plus grands festivals : jets de confettis, lance-flammes, ballons géants lancés dans le public, et Doums qui monte sur un bateau gonflable pour surfer sur la foule. Les cris du public n'en finissaient plus, les mains ne voulaient plus se baisser, et les signes du S Crew restaient gravés dans les airs. Le groupe a lancé plusieurs pogos, tout en prévenant les enfants et les personnes fragiles de sortir de la foule, conscient de l'hétérogénéité de son public.

     

     

     

    Climax, jour 2 : S Crew boy !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Climax, jour 2 : S Crew boy !

     

     

     

     

    Climax, jour 2 : S Crew boy !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A la fin du concert, quand S Crew a été prié par la production de sortir de scène, de nombreux fans sont restés durant de longues minutes à crier et à attendre une dernière chanson. Ce concert était probablement le meilleur du festival : la communication entre le S Crew et son public est unique, ils s'aiment et se le rendent bien. On sentait aussi le plaisir que prenait les rappeurs à être sur scène et à produire ces musiques adulées par une bonne partie de la jeunesse actuelle.

     

     

     

    Climax, jour 2 : S Crew boy !

     

     

     

    Après ce concert épique, ce fut au tour de Bon Entendeur de prendre place sur la petite scène pour des sonorités là encore très années 80 – il faut croire que ce style revient à la mode. Puis Fakear a conclu le festival dans une ambiance bien plus calme ; le DJ était sur scène avec une harpiste, un bassiste et un batteur, et a su faire oublier aux spectateurs que le festival s'achevait sur ses musiques électroniques aériennes et délicates.

     

     

     

     

    Climax, jour 2 : S Crew boy !

     

     

     

     

    Climax, jour 2 : S Crew boy !

     

     

     

    Le Climax Festival fut donc un succès : il a su réunir des gens de tout âge et de tout style sur ces trois jours, du vieux rockeur devant Pete Doherty ou Franz Ferdinand aux groupies pas encore majeures devant S Crew. Un pari d'éclectisme de public et de diversité musicale réussi donc, avec une programmation hors-pair dont Bordeaux se souviendra longtemps. On attend avec impatience les aftermovies, et on se donne rendez-vous à l'année prochaine pour une nouvelle édition qui, on l'espère, sera tout aussi exceptionnelle !

     

     

     

    Climax, jour 2 : S Crew boy !

     

     

     

     

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    C'est à I Am Stramgram, jeune prodige du folk français, qu'est incombée la tâche ingrate d'ouvrir la deuxième soirée du Climax Festival. Il s'en est bien tiré, le public étant plus échauffé que la veille ; on a d'ailleurs aperçu plusieurs déguisements de lama et de nounours sautillant parmi la foule.

     

     

     

    Climax, jour 2 : l'énergie salvatrice d'une foule qui danse

     

     

     

     

    Climax, jour 2 : l'énergie salvatrice d'une foule qui danse

     

     

     

    A 20h20, celle-ci s'est massée devant la grande scène pour accueillir comme il se doit The Kooks ; le célèbre groupe de pop-rock anglais a su provoquer les cris aigüs de ses groupies en commençant son live par l'une de ses chansons les plus énergiques, Always where I need to be. Le quatuor, composé d'un batteur, un bassiste, un chanteur-pianiste et un guitariste, a poursuivi sur des mélodies plus planantes, aux sonorités éthérées et adolescentes. On se souviendra du live très émouvant de Seaside, et de celui très attendu de Naive.

     

     

     

    Climax, jour 2 : l'énergie salvatrice d'une foule qui danse

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Climax, jour 2 : l'énergie salvatrice d'une foule qui danse

     

     

     

     

    Climax, jour 2 : l'énergie salvatrice d'une foule qui danse

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ce fut ensuite au tour de Polo and Pan, duo de musique électronique formé en 2014, de prendre place sur la petite scène. Les deux français se sont déchaînés et ont entraîné les spectateurs dans leur danse énergique, sur leur musique qui actualise des références très années 80.

     

     

     

    Climax, jour 2 : l'énergie salvatrice d'une foule qui danse

     

     

     

    On mit vite de côté l'électro et la pop quand Franz Ferdinand monta sur scène. Alex Kapranos au chant et à la guitare, Robert Hardy à la basse, Paul Thomson à la batterie, Dino Bardot à la guitare et Julian Corrie au clavier et au synthé : cinq musiciens pour un groupe mythique, qui a fait revivre un punk-rock souvent délaissé par la musique actuelle. Une scénographie impeccable, une communication parfaite au sein du groupe, des morceaux qui s'enchaînent sans aucune erreur, des arrangements musicaux originaux et un public ravi. Quand on la quitte, on oublie vite l'énergie salvatrice que procure le fait de danser au cœur d'une foule en transe, de bouger au même rythme que ses centaines de voisins. Il est bon à notre époque de se souvenir qu'une chose aussi simple que danser face à un bon concert puisse être aussi jouissive.

     

     

     

    Climax, jour 2 : l'énergie salvatrice d'une foule qui danse

     

     

     

    Climax, jour 2 : l'énergie salvatrice d'une foule qui danse

     

     

     

     

    Climax, jour 2 : l'énergie salvatrice d'une foule qui danse

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En fin de soirée, on abandonna le punk pour retourner aux sonorités plus actuelles de Kungs, DJ français qui s'est produit à Coachella, au Tomorrowland, et désormais au Climax Festival. Sa deep-house estivale a conclu en beauté ce deuxième soir, résolument tourné vers le pop et le punk-rock. On se retrouve demain pour décortiquer l'ambiance du dernier soir, et les concerts de S Crew, Fakear, Amadou et Mariam et bien d'autres !

     

     

     

     

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