•  

    Mardi 27 novembre, c'était au tour de Loud de s'inviter sur la scène de la Rock School Barbey. Considéré comme l'un des plus talentueux rappeurs franco-ricains, Loud a traversé l'Atlantique pour venir satisfaire son public français. Mission réussie.

     

     

    Loud : le Québec débarque à Bordeaux

     

     

     

    En première partie, c'était Rymz, artiste originaire de Montréal. Déjà reconnu dans la contrée du sirop d'érable, le jeune rappeur a su chauffer la salle à coup de grandes rasades de whisky et de jumps endiablés. On a rarement vu une aussi bonne première partie !

     

     

     

    Loud : le Québec débarque à Bordeaux

     

     

     

    Et puis ce fut au tour de Loud, qui avait rassemblé des expatriés québécois, mais aussi beaucoup de fans bordelais qui connaissaient les paroles par coeur. On a eu droit à ses tubes, 56K, Nouveaux Riches, Devenir Immortel... (on réalise que beaucoup de ses morceaux sont en fait des tubes), à sa dernière track, TTTTT, et à quelques exclus. Un exquis cocktail de ce que les hip-hop français, québécois et américain ont de mieux. Contrairement à beaucoup de rappeurs issus du Québec, Loud n'a pas renié son accent, ce qui donne à son flow une touche particulière. Le show était réglé, professionnel ; l'artiste a pris un bain de foule au milieu de son public surchauffé.

     

     

     

    Loud : le Québec débarque à Bordeaux

     

     

     

    Loud : le Québec débarque à Bordeaux

     

     

     

    C'était la deuxième fois que Loud se produisait à Bordeaux, et il semblait ému de rencontrer des spectateurs à la fois si loins et si proches de lui. Il a fait monter son manager sur scène, qu'il évoque dans plusieurs de ses punchlines. On est très heureux que le rap québécois vienne se faire une place dans le hip-hop francophone. Loud, ça se traduit par "sonore" ou "fort". Des adjectifs qui s'appliquent bien à la musique de l'artiste : on y ajouterait sensible, enragé, actuel. A bientôt, Loud.

     

     

     

    Loud : le Québec débarque à Bordeaux

     

     

     

    Loud : le Québec débarque à Bordeaux

     

     

     

     

     

    _______________

    Pour plus d'infos, de photos et de jeux concours, suivez Next-Bordeaux sur Facebook et Instagram !

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    Vendredi 23 novembre, en cette fraîche soirée de la Journée Internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, la Rock School Barbey accueillait deux artistes réputées pour leurs textes féministes : La Piéta - qu'on a interviewé ici - et Chilla. Il y avait plein de filles dans la salle - première fois peut-être qu'on voit plus de nanas que de mecs à un concert de rap -, tout âges et styles confondus. 

     

     

     

    Chilla et La Piéta à la Rock School : musicalement féministes

     

     

     

    La Piéta a joué en première partie son slam bouillonnant, avec son masque de chat - porté également par les autres membres du groupe - et son pull "L'amore". C'était électrique, rock'n'roll, souvent énervé, parfois tendre, toujours poétique. C'est un trop plein d'énergie qui sort et vous prend aux tripes. 

     

     

     

    Chilla et La Piéta à la Rock School : musicalement féministes

     

     

     

    Une petite pause, le temps d'une bière, et c'est Chilla qui monte sur scène. La Piéta et Chilla, deux femmes de caractère aux styles bien distincts, issues de deux générations différentes pourtant porteuses du même message : "On ne va pas la fermer". Chilla et son flow, Chilla et ses textes, Chilla et son charisme, son sweat Adidas. La rappeuse est jeune, c'est parmi ses premières tournées, mais elle a ce qui manque à bien des artistes : une sincérité à fleur de peau articulée en musique. Parfois c'est maladroit, parfois il y a des problèmes de son, mais ça vient toujours du coeur et c'est toujours bien géré.

     

     

     

    Chilla et La Piéta à la Rock School : musicalement féministes

     

     

     

    Chilla et La Piéta à la Rock School : musicalement féministes

     

     

    Elle a chanté ses sons féministes - Sale chienne, Si j'étais un homme - mais aussi ses morceaux les plus récents - Premiers jours d'école. C'est à la fois très actuel, avec des grosses instru trap et des jeunes qui sautent partout, et très original, de par les thématiques abordées et la sensibilité qui en émane. A la fin du concert, l'artiste est allée rencontrer son public. On souhaite tout le meilleur à cette rappeuse pleine de promesses.

     

     

     

    Chilla et La Piéta à la Rock School : musicalement féministes

     

     

     

    Chilla et La Piéta à la Rock School : musicalement féministes

     

     

     

     

     

    _______________

    Pour plus d'infos, de photos et de jeux concours, suivez Next-Bordeaux sur Facebook et Instagram !

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    Dimanche soir, on était au concert d'Arrested Development au Rocher de Palmer. Le groupe culte des années 90, originaire d'Atlanta est connu mondialement pour ses tubes groovy qui mettent de bonne humeur. On les a donc retrouvé sur scène, 25 ans après leurs plus gros succès, et autant mettre fin au suspense tout de suite : ils n'ont rien perdu de leur talent.

     

     

     

    Arrested Development : happy hip-hop

     

     

     

    Ils étaient cinq sur scène : Speech, petit rappeur bondissant ; Tasha Larae, qui impressionne par ses capacités vocales ; Headliner, avec un flow impressionnant qui n'a rien à envier aux plus grands du rap américain ; JJ Boogie, guitariste barbu ; et Montsho Eshe, sculpturale danseuse dont la musculature n'a d'égale que la grâce et la puissance. Un quintette aux costumes colorés et aux styles aussi différents que complémentaires, qui donnait envie de rejoindre le groupe sur scène pour chanter en choeur. 

     

     

     

     

     

     

    C'est d'ailleurs ce qui s'est (presque) passé : le public connaissait les tubes du groupe sur le bout des doigts, et se prêtait avec joie au jeu des clapping, des "Ooouuh-aaaah" et des backs. Tout ça générait une excellente ambiance en ce dimanche soir frileux. Généreux, Arrested Development a joué ses plus gros succès : Mr Wendall, Tennessee, People Everyday, Ease my mind... Ils ont fait deux rappels, nous ont fait bouger comme on ne le fait plus aujourd'hui, et nous ont donné plein d'amour. En cette époque où le rap est souvent sombre, le groupe parvient à transmettre des messages politiques sans déprimer. Merci, Arrested Development.

     

     

     

     

     

     

     

    _______________

    Pour plus d'infos, de photos et de jeux concours, suivez Next-Bordeaux sur Facebook et Instagram !

     

     

     


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique