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    Cette année encore, nous étions présents au Climax Festival pour assister à l'événement phare de la rentrée bordelaise. Le festival a bien choisi son nom : le mot « climax » se définit à la fois comme un « point  culminant » et « un état optimal d'équilibre écologique ».

     

     

     

    Le Climax Festival : l'écologie en musique

     

     

      

    Par rapport à l'année dernière, l'édition 2018 devait viser haut : en 2017 nous avions en effet eu droit à une programmation spectaculaire, avec Pete Doherty, Franz Ferdinand, S Crew, Amadou et Maryam, The Kooks, Paul Kalkbrenner, Fakear... et bien d'autres ! Cette année, la programmation était moins hétéroclite et mettait davantage en lumière, par ses têtes d'affiche, le rap et la musique électronique.

     

     

     

    Le Climax Festival : l'écologie en musique

     

     

     

    Contrairement à l'édition précédente, le premier soir du Climax se déroulait au Rocher de Palmer, à Cenon, puis le festival se poursuivait à Darwin. Le jeudi soir fut dédié au hip-hop, avec en tête d'affiche le rappeur Médine. L'artiste est arrivé devant une foule déjà surchauffée par le groupe de rap bordelais Fayçal. Le rappeur, habitué aux polémiques, n'a pas hésité à provoquer gentiment son public ; des fans criaient le nom de leurs quartiers et brandissaient des drapeaux dans une ambiance excitée et bon enfant. Tous reprirent en coeur un refrain bien connu de Médine, "Verlaine a tiré sur Rimbaud", issu d'une de ses chansons qui revient sur l'histoire du clash entre les artistes français - thématique fort d'actualité depuis que Booba et Kaaris ont réglés leurs comptes à l'aéroport d'Orly...

      

     

     

    Le Climax Festival : l'écologie en musique

     

     

      

    Le deuxième soir avait lieu à Darwin. Pour l'occasion, le lieu avait été presque métamorphosé : ici des tentacules sortaient d'un toit, partout des tags et autres oeuvres d'art liées à la cause animale et au réchauffement climatique.  Dans le skatepark, un wagon de tramway recouvert de graffitis avait été posé là.

     

     

     

    Le Climax Festival : l'écologie en musique

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Climax Festival : l'écologie en musique

     

     

     

    Le Climax Festival : l'écologie en musique

     

     

     

                                     Le Climax Festival : l'écologie en musique

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après avoir interviewé Mr Oizo (ça arrive très vite !), nous avons le temps d'assister à la prestation magistrale de DJ Pone. Membre du duo Birdy Nam Nam, DJ Pone a aussi travaillé avec les Casseurs Flowters, NTM ou Nekfeu. Il a produit un set de pure électronique, avec des phases dansantes aussi bien que des moments de scratch mythiques, et un show lumineux digne des plus grands. Il a laissé le public suant et pantelant, mais encore assez en forme pour accueillir comme il le fallait Mr Oizo.

     

     

     

     

     

     

    Le DJ barbu, connu pour son personnage d'oiseau jaune et loufoque, a rejoint la Scène Vortex quinze minutes plus tard, décidé à tenir en jambes la foule déjà massée devant ses platines. Il a fait ses tracks les plus connues, dont la fameuse Vous êtes des animaux, mais s'est aussi laissé aller à des sonorités plus actuelles et plus trap, sans laisser de côté les grosses basses techno qui l'ont fait connaître. 

     

     

     

    Le Climax Festival : l'écologie en musique

     

     

     

    Deuxième soir, même ambiance avec un public encore plus nombreux. A 19 heures 30 arrivait sur scène le rappeur et chanteur belge Hamza, jeune figure de la nouvelle vague du rap qui impressionne par son flow et la sensibilité de ses textes. Les shows lumineux étaient toujours plus impressionnants : tandis que sur la scène où jouait Arnaud Rebotini, des visuels étaient projetés sur le singe gigantesque graffé sur le mur, le Vortex est devenu multicolore au rythme des basses d'Etienne de Crécy. Le festival s'est achevé en célébrant encore une fois la French Touch sur les sonorités du génie de l'électronique. C'était bien, c'était beau, c'était bon, le seul problème c'est que maintenant il faut attendre un an.

     

     

     

    Le Climax Festival : l'écologie en musique

     

     

     

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    Next - Bordeaux était présent au Festival ODP, qui se déroulait du 18 au 20 mai au Parc Peixotto à Talence. Comme l'année dernière, le festival a fait le choix d'un éclectisme assumé.

     

     

     

    Le Festival ODP : trois jours, trois ambiances

     

     

     

    Vendredi soir, le public a eu droit à la variété légère de Da Silva, aux sonorités mystiques d'Ibeyi et à l'electro-rock de Alt J. Ce dernier groupe, très attendu, a su réveiller un public resté en apesanteur après le show délicat des jumelles d'Ibeyi.

     

     

     

    Le Festival ODP : trois jours, trois ambiances

     

     

     

    Le Festival ODP : trois jours, trois ambiances

     

     

     

    Alt J a joué ses tubes comme Breezeblocks et Taro, mais aussi des compositions moins connues et plus rock'n'roll. La scénographie était travaillée, à la hauteur de l'énergie du groupe britannique, qui a su trouver un équilibre entre rythmes effrénés et émotion. Ce premier jour s'est conclu par un mot des parrains du festival, Thomas Hugues et Eric Jean-Jean, qui ont rappelé le soutien financier considérable qu'apportait l'événement aux orphelins des sapeurs-pompiers de France.

     

     

     

    Le Festival ODP : trois jours, trois ambiances

     

     

     

    Le Festival ODP : trois jours, trois ambiances

     

     

    Samedi soir, la programmation était francophone, avec Les Négresses Vertes, Coeur de Pirate, Gauvain Sers et Laurent Lamarca. Une soirée plus apaisante, à l'image du beau temps présent pendant les trois jours du festival. L'occasion de se promener parmi les nombreux foodtrucks et stands disséminés dans le Parc Peixotto : un churros, une bière, un hamburger ? A vous de choisir !

     

     

     

    Le Festival ODP : trois jours, trois ambiances

     

     

     

     

    Le Festival ODP : trois jours, trois ambiances

     

     

     

    Le dimanche soir s'est affirmé comme étant la soirée la plus street et la plus énergique, avec le fantastique show du groupe de rap NTM. Le public était à la fois constitué d'anciens fans déjà présents il y a trente ans dans les fosses, et de plus jeunes désireux de voir sur scène un duo mythique du hip-hop français.

     

     

     

     

    Le Festival ODP : trois jours, trois ambiances

     

     

     

    Joey Starr et Koolshen n'ont rien perdu de leur flow et de leur street credibility : après avoir fait attendre quelques dizaines de minutes des spectateurs déjà bouillants, ils ont débarqué sur la scène parée pour l'occasion d'écrans géants. Ils étaient accompagnés de deux DJs, donc l'un provenait du groupe électro Birdy Nam Nam.

     

     

     

    Le Festival ODP : trois jours, trois ambiances

     

     

     

    Le Festival ODP : trois jours, trois ambiances

     

     

     

    NTM a joué ses classiques en les adaptant au goût du jour : Laisse pas traîner ton fils, Seine Saint Denis Style, Ma Benz, Assassins de la police... Le duo a fait venir sur scène plusieurs invités, dont Bustaflex, Format:B et Lord Kossit, des rappeurs de la vieille école comme eux, mais aussi des artistes plus actuels, amateurs de son trap et de grosses infra. 

     

     

     

    Le Festival ODP : trois jours, trois ambiances

     

     

     

    Comme souvent dans les bons concerts de rap, l'ambiance était très remontée : des mains en l'air pendant tout le show, des fans qui s'égosillaient sur les paroles du groupe de leur adolescence et de nombreux doigts d'honneur. Fidèles à leur réputation, Joey Starr et Koolshen ont apostrophé les VIP installés dans les loges qui surplombaient la fosse ("On n'est pas à l'hippodrome, ici !") et ont fait transpiré leur public pendant plus d'une heure et demie. Un show qui concluait en beauté ces trois jours de festival, en rompant un peu avec le mood tranquille et familial des deux soirs précédents. On en redemande pour l'année prochaine !

     

     

     

    Le Festival ODP : trois jours, trois ambiances

     

     

     

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    Jeudi 5 avril, Fakear se produisait au Krakatoa, à Mérignac. La salle était comble pour cet artiste international, qui a déjà joué à Bordeaux à deux reprises - on se souvient notamment de sa prestation cet été au Climax Festival. Pour ceux qui ne connaissent pas, Fakear est un DJ de musique électronique qui s'est notamment fait connaître pour ce tube :

     

     

     

     

     

     

    Fakear : la nouvelle vague de l'électronique ?

     

     

     

    Fakear : la nouvelle vague de l'électronique ?

     

     

     

    Accompagné par un batteur, un pianiste, un bassiste et une harpiste, Fakear a prouvé que la musique électronique savait s'accorder avec l'acoustique. L'artiste, qui travaille essentiellement sur Ableton Live, sait aussi jouer des percussions sur sa grosse caisse. Cela donne un tableau de scène assez saisissant, où des basses modernes se mêlent à des mélodies d'inspiration orientales ou asiatiques rappelant Gramatik. Musique et lumières se répondent, et l'énergie transmise entre les artistes et le public est presque palpable.

     

     

     

    Fakear : la nouvelle vague de l'électronique ?

     

     

     

    Fakear : la nouvelle vague de l'électronique ?

     

     

     

    Fakear : la nouvelle vague de l'électronique ?

     

     

     

    Fakear semble dessiner, avec ses confrères Petit Biscuit ou Kungs, une nouvelle tendance dans la musique électronique. Plus posée, joyeuse et moins sauvage que les sons dansants des années 2000 et 2010, cette nouvelle vague sent bon l'été, la plage et le soleil. C'est frais, c'est léger, parfois un peu mélancolique. Le but n'est plus d'échauffer des esprits déjà agités, mais bien de calmer un public venu chercher l'apaisement. 

     

     

     

     

     

     

    L'artiste n'a pas joué La Lune Rousse, mais il a fait deux rappels sous les applaudissements d'un public ravi. On souhaite une bonne continuation à l'artiste, dont vous devriez pouvoir lire l'interview sur Next - Bordeaux d'ici peu ;)

     

     

     

    Fakear : la nouvelle vague de l'électronique ?

     

     

      

    Fakear : la nouvelle vague de l'électronique ? 

     

     

     

     

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