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    La Base Sous Marine est coutumière des expositions originales qui provoquent des sentiments forts chez le public ; avec Digital Abysses, le pari est encore une fois réussi. Les oeuvres de Miguel Chevalier, artiste né au Mexique et résidant aujourd'hui à Paris, font résonner le naturel avec le technologique et le virtuel avec le réel. Essentiellement réalisées grâce à l'informatique, elles figurent des fonds océaniques avec leur faune et leur flore. La base sous-marine, lieu sombre et mystérieux dont nous avons déjà parlé ici, s'accorde parfaitement avec la thématique de cette exposition.

     

     

     

    Digital Abysses : une exposition toute en profondeur à la Base Sous Marine

     

     

     

    Digital Abysses : une exposition toute en profondeur à la Base Sous Marine

     

     

     

    Vous pourrez ainsi admirer des protozoaires numériques aux couleurs acidulées se déplacer sous vos pieds. Vous aurez peut-être l'impression d'être passé dans une dimension parallèle qui ressemble à notre monde, mais pas tout à fait ; et c'est ce pas tout à fait qui produit toute la différence. Sur des écrans géants, des univers inconnus se dessinent, s'assemblent, s'effondrent et se transforment. Des gros plans de foraminifères virtuels vous dévoilent toute la beauté du microscopique et du vivant. 

     

     

     

    Digital Abysses : une exposition toute en profondeur à la Base Sous Marine

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Digital Abysses : une exposition toute en profondeur à la Base Sous Marine

     

     

    Digital Abysses : une exposition toute en profondeur à la Base Sous Marine

     

     

     

    L'exposition Digital Abysse, qui se visite en un peu moins d'heure, se finira le 20 mai 2018. On vous la recommande chaudement (un ticket coûte 5€, le tarif réduit est à 3€) : elle vous procurera sans nul doute un apaisement et l'impression d'avoir fait une pause. On en ressort un peu comme on revient d'une séance de plongée en haute mer.

     

     

    Digital Abysses : une exposition toute en profondeur à la Base Sous Marine

     

     

     

    Digital Abysses : une exposition toute en profondeur à la Base Sous Marine

     

     

     

    Digital Abysses : une exposition toute en profondeur à la Base Sous Marine

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    Je voulais vous parler de ce lieu bordelais depuis un petit moment déjà ; j'avais été voir leur exposition en fin d'année 2016, qui m'avait énormément plue, et je suis allée découvrir la nouvelle hier.

     

    La base sous-marine : voyage en eaux troubles

    L'étrange bateau abandonné devant la base 

     

    La base sous-marine est un lieu déjà impressionnant à lui tout seul - probablement l'un des plus étranges de Bordeaux. Etablie en 1941, elle était l'une des cinq bases construite par les allemands sur la côte Atlantique française pendant la Seconde Guerre Mondiale. Située Boulevard Alfred Daney - ne vous fiez pas à la laideur industrielle du quartier -, vous vous sentirez obligatoirement minuscule face à ces hauts murs de béton et ces eaux profondes. L'entrée dans la base constitue déjà une visite en soi, et les jeux de lumière et de reflets raviront les plus amateurs des photographes.

     

    La base sous-marine : voyage en eaux troubles

     

    La base sous-marine : voyage en eaux troubles

     

    Les expositions y sont ultramodernes, avec un parti pris philosophique voire métaphysique. L'exposition actuelle, intitulée Nobody knew you're a dog, vise à faire réfléchir le public sur la portée du virtuel. Le titre détourne la légende d'un dessin de Peter Steiner paru dans le New Yorker en 1993, où deux chiens discutaient devant un ordinateur et l'un disait à l'autre : "On the Internet, nobody knows you're a dog". Précurseur à la veille de l'irruption du web dans notre quotidien, Peter Steiner posait déjà la question de l'identité à l'heure du virtuel et de la dématérialisation.

     

    La base sous-marine : voyage en eaux troubles

     

     

    La base sous-marine : voyage en eaux troubles

     

     

    Les installations sont impressionnantes : des écrans géants sont installés sur les murs de pierre, diffusant films artistiques et musiques techno de Romain Tardy, artiste spécialiste des arts du numérique. Des peintures et dessins réalisés par des algorythmes proposent une réflexion nouvelle sur la perfection des formes à l'heure digitale.

     

    La base sous-marine : voyage en eaux troubles

     Un "paysage impossible" dessiné par un algorythme

     

    Le thème est sombre, profond, incertain. On peut rester assis des heures à regarder défiler les symboles de notre e-generation. L'exposition mêle le beau, le réflexif et le philosophique, pour procurer au visiteur un plaisir tant visuel que cérébral.

     

     

     

    L'exposition se tiendra jusqu'au 21 juillet. Le site est accessible en voiture et pour les enfants; l'entrée à tarif réduit est de 3€, le tarif normal est de 5€.

     

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    L'exposition Transfert, au 15 Place Gambetta, a fait parler d'elle à Bordeaux ; elle se situe dans les locaux de l'ancien Virgin Megastore. Les artistes ont pris d'assaut le lieu, en graffant sur les murs et le sol et en créant de nouveaux univers sortis tout droit d'un film de S.F. L'association Transfert aime investir des lieux en transition ; ce gigantesque spot de 5 000 mètres carrés a permis aux artistes de laisser libre cours à leur imagination. 

     

     

     

    Plus de 30 artistes y sont exposés ; la part belle est faite au street-art, mais pas que. C'est, de manière générale, une très belle exposition d'art contemporain, bien éloigné du monochrome abstrait qui peut vite lasser. Plus on monte les étages, plus la musique est forte et plus l'intensité des oeuvres grandit, jusqu'à envahir tout l'espace. 

     

     

    La visite prend du temps (au moins trente minutes), et elle est gratuite. Au dernier étage se trouve un bar où ont lieu des afterworks. Le lieu est branché et joue sur le côté hype, décalé ; c'est parfois un peu too much mais l'immense majorité des oeuvres sont réellement originales ET esthétiques. Si vous êtes amateurs de street art et d'expos décalées, c'est vraiment le lieu où aller à Bordeaux ; l'exposition dure jusqu'au 25 septembre.

     

     

     


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