• Hilight Tribe : "On évolue dans deux mondes, l'ancien et le moderne"

     

    Hilight Tribe est un groupe phare de la musique trance et hippie, fondé dans les années 90 en France. Ludovic Pélissier, Grégory Ruzé, Richard Perès, Mathias Duroy, Sébastien Garcia et Laurent Didier enchaînent les scènes de musique alternative partout dans le monde. Ils seront le 8 décembre au Rocher de Palmer. On a interviewé Ludovic, qui nous relate l'histoire de ce groupe mythique, ses souvenirs de scène, sa définition de la Natural Trance et les projets d'Hilight Tribe.

     

     

     

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    Vous êtes un groupe phare dans votre style : racontez-nous votre histoire. Comment vous êtes-vous rencontrés ? Comment est né le projet ?

    A la base, on est une bande de potes de l’Ouest parisien, qui se voyait souvent dans une vieille forêt près d’une colline. On a laissé libre cours à notre imagination, on a exprimé nos rêves, on jouait de la musique tout le temps. Au départ on avait deux groupes, et suite à la rencontre avec notre futur producteur, on a fusionné les deux pour former Hilight Tribe en 1998.

     

     

     

     

     

     

    Vous avez fait des tournées internationales dans de très nombreux pays. Est-ce que les publics sont différents selon les pays ?

    Bien sûr, on peut pas nier qu’il y a des différences culturelles, ça peut même s’observer d’une ville à l’autre. Si les gens sont chauds, c'est à peu près toujours le même engouement : peu importe les pays et les villes,  ils vont pilonner, danser, lever les bras, faire des signes de prière en toute harmonie.. Par contre les publics froids se ressemblent : il faut passer tout le concert à leur transmettre de l’engouement et de l’enthousiasme. 

     

     

     

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    Votre meilleur souvenir de scène ?

    Je pense que notre meilleur souvenir de scène reste cet été, le 24 juillet 2018 au Boom Festival. On a joué au moment où la lune sortait de l’éclipse, il y avait quarante nationalités, tous les pays qu’on a visité dans le passé étaient représentés, c’était un moment de quintessence dans notre carrière.

     

     

     

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    Votre pire souvenir de thèse ?

    C'était quand on avait pas encore créé la Natural Trance et qu’on nous avait invité dans la meilleure teuf du moment, avec les gens les plus branchés et la meilleure visibilité. Quand on a joué notre musique, on s’est pris des tomates et des oignons, et notre producteur est arrivé sur le volume général et a baissé les pistes. Il a été décidé de remonter la piste d’un DJ au pif, en plein milieu, c’était chaotique, et à partir de là on a joué que de la Natural Trance.

     

    Justement, comment résumeriez-vous l’âme de votre musique et de ce style musical qu'est la Natural Trance ?

    Pour nous, la Natural Trance consiste à reconnaître tout ce qui est ancestral, c’est un passeport pour toutes les tribus du monde, les forêts, les endroits minéraux. On reconnaît la nature dans toute notre vie, tout en étant connecté au monde actuel, à la musique électronique... ça nous permet d’avoir un pied dans l’avant-garde et d’être toujours à la recherche de choses nouvelles, de nouvelles sonorités. On évolue dans les deux mondes, l’ancien et le moderne ; on ne pourrait pas se priver de l'un ou de l'autre.

     

     

     

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    A ce propos, vous faites une musique électronique avec des instruments acoustiques. Comment se fait la composition ? Y a-t-il un aspect qui prévaut sur l’autre ?

    Je pense qu’une fois qu’il y a une idée en place, c’est déjà un bout de morceau, et d’un coup ça devient le morceau en lui-même. Pour Esperanza, on a fait beaucoup de flamenco acoustique, tandis que pour d'autres albums et morceaux on s'est davantage inspiré du bouddhisme tibétain... Chaque morceau est une petite idée qui devient un bout d'album.

     

     

     

     

     

     

     

    Quels sont vos projets ?

    On va terminer la tournée 2018 qui a été assez intense, on a plus que huit dates et puis c’est la fin. On va jouer en France, en Inde aussi. Quand on va revenir, on aura trois mois pour se poser, passer du temps avec nos familles ; après ça on va recommencer sur les chapeaux de roue puisqu’on va s'attaquer à un prochain album, mais on y va étape par étape. Et puis personnellement, j'ai mon deuxième album solo en tant que Ludo Ji qui est sorti, Organic Nasha 2, c'est une illustration de mes aventures dans le monde mystique de l'Inde.

     

     

     

     

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