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    Il y a une dizaine de jours, on a découvert deux groupes de rock, Wizard et The Psychotic Monks, à la Rock School Barbey.

     

     

     

    Wizard et The Psychotic Monks à la Rock School Barbey

     

     

     

     

     

     

     

    Wizard, c'est un produit du terroir brut de décoffrage, un trio punk-rock bien déjanté dont les membres sont originaires de Cenon et des Chartrons (sacré mélange !). Des cheveux qui s'agitent, des bières en l'air, et une musique mélodique et violente qui emporte tout sur son passage ; honnêtement, on a rarement vu une aussi bonne première partie. Avec Romain Arnauld à la basse et au chant, Manuel Cayla à la guitare et aux claviers, et Finn Sally pour créer un effet psychédélique, on remercie le groupe pour l'énergie trépidante insufflée au public. 

     

     

     

    Wizard et The Psychotic Monks à la Rock School Barbey

     

     

     

     

    Wizard et The Psychotic Monks à la Rock School Barbey

     

     

     

     

    Au tour de The Psychotic Monks de monter sur scène. Les quatre parisiens, tapis dans l'ombre, ont créé une atmosphère grave et planante avant de s'élancer dans des riffs de guitare longs et plaintifs. Un rock sombre, entre le psychédélique et le métal, difficile à qualifier et qui ne laisse pas indifférent. 

     

     

     

     

     

     

     

    Wizard et The Psychotic Monks à la Rock School Barbey

     

     

     

    Wizard et The Psychotic Monks à la Rock School Barbey

     

     

     

    Wizard et The Psychotic Monks à la Rock School Barbey

     

     

     

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    L'artiste O, de son vrai nom Olivier Marguerit, multi-instrumentiste et amateur de pop, est en tournée et sera en concert à l'iBoat le 23 mai. Avant de voler de ses propres ailes, Olivier Marguerit a accompagné plusieurs groupes en tant que musicien, de Syd Matters à Mina Tindle. Récit d'un passage "de l'ombre à la lumière".

     

     

     

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    Pouvez-vous vous présenter ?

    Je suis musicien et chanteur. J'ai commencé la musique en accompagnant des chanteurs, et maintenant, ça fait dix ans que j'écris des chansons pour moi et que je les présente. Pendant longtemps, je n'ai pas osé faire écouter mes productions ; puis j'ai commencé à sentir que certaines étaient plus valables que d'autres, qu'elles correspondaient à mon âge, j'ai voulu voler de mes propres ailes. J'ai fait des concerts, on m'a encouragé à continuer, et je me suis fait à ce nouveau rôle de chanteur ; j'ai sorti un album, puis un deuxième, et me voilà aujourd'hui.

     

    D’où vient ce nom, O ? 

    J'avais pris l'habitude de signer d'un "O", et puis quand j'ai commencé à faire des chansons, j'ai beaucoup travaillé sur l'idée de structure, en essayant de sortir du format classique couplet/refrain de la pop music. J'ai cherché à faire des morceaux en forme circulaire, avec des moments musicaux qui se succèdent sans revenir, notamment avec le titre Un torrent, la boue. Le O permet un rappel de l'initiale et une forme d'infini, ça évoque le travail sur la structure. Mais c'était compliqué de garder le O seul, c'était introuvable sur Internet, donc on a rajouté mon nom et prénom. 

     

     

     

     

     

     

    Quelles sont vos sources d’inspiration ?

    Je suis inspiré par ce que je veux écouter, par la recherche d'harmonie, des structures particulières. J'ai été très inspiré par le cinéma aussi, sur le dernier album, notamment par la rétrospective d'Andreï Tarkovski, qui aborde le sujet de l'homme dans la nature. Ça m'a nourri. 

     

    Trois mots pour décrire votre dernier album ?

    Je dirais pop, tonique et surprenant.

     

     

     

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    En ce moment on assiste à un renouveau de la chanson française avec Angèle aujourd'hui, Fauve il y a quelques années... Est-ce que vous vous identifiez à cette nouvelle vague ?

    En effet il y a un retour de la chanson française, qui est plus moderne et sort de la variété. Je m'identifie plus à des artistes comme le groupe Atlas Mountains ou Fabien Berger, des gens qui pour moi perpétuent une tradition d'écriture et de chanson française en la mettant au goût du jour. 

     

    Vous jouez à l'iBoat le 23 mai, comment abordez-vous cette prestation ?

    Je suis déjà venu pas mal de fois jouer à Bordeaux, avec O et d'autres groupes. C'est une patrie de musique, avec Atlas Mountains qui est y est basé et dont je suis proche, je suis très content d'y retourner. Avant on était trois sur scène, maintenant on est cinq ; il y a beaucoup de possibilités vocales, on est un vrai groupe, c'est très excitant.

     

     

     

     

     

     

    Aujourd'hui vous êtes chanteur, avant vous accompagniez des groupes en tant que musicien : comment avez-vous vécu ce changement de statut ?

    J'accompagne toujours en tant que musicien, et c'est vrai que la place qu'on occupe quand on est chanteur ou simple musicien est très différente. C'est beaucoup plus simple d'être musicien, on a moins de pression ; quand on mène son projet, c'est compliqué, il y a beaucoup de vents contraires, d'attentes, de déceptions. Ce n'est pas le plus agréable, dans la musique. La place d'accompagnateur est confortable pour ça. Après c'est très plaisant de faire des chansons avec une qualité reconnue. Au final mon avis est assez mitigé, j'apprends au fur et à mesure. 

     

     

     

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    Quels sont vos projets futurs ?

    La tournée va durer jusqu’à fin 2019, peut-être un peu après. On fait des concerts cet été et cet automne, et je suis déjà en train de travailler sur pleins de choses. J'ai un projet avec le musicien de Catastrophe, on monte une pièce de musique d'une heure collaborative : on s'échange un disque dur pendant un an, et chacun fait la suite de l'autre, un peu comme un cadavre exquis. Je vais aussi jouer avec Les Innocents. 

     

     

     

     

     

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    En ce moment, trois artiste sont exposés à l'Institut Culturel Bernard Magrez, ouvert du vendredi au dimanche (8€ / 6€ / gratuit pour les enfants, les demandeurs d'emploi et chaque premier dimanche du mois). Nous vous proposons de les découvrir avec nous.

     

     

     

    L'Institut Culturel Bernard Magrez, haut lieu du street-art et de l'art contemporain

     

     

     

    L'exposition Festins de Gérard Rancinan (jusqu'au 9 juin) présente d'impressionnantes oeuvres contemporaines. On avait déjà pu en admirer certaines à la Base Sous Marine. Tout peut se jouer autour d'une table : La Cène de Léonard de Vinci, la décadence, l'improbable, le stupre et l'étrange. En mêlant sacré et modernité, tradition et pop culture, Gérard Rancinan parvient à juxtaposer le beau au malaise. 

     

     

     

    L'Institut Culturel Bernard Magrez, haut lieu du street-art et de l'art contemporain

     

     

    L'Institut Culturel Bernard Magrez, haut lieu du street-art et de l'art contemporain

     

     

     

    On admire essentiellement des photographies intégrées dans de spectaculaires décors, mais aussi une robe de mariée pour le moins originale, et une salle de festin grandeur nature, le tout dans une ambiance rock'n'roll. Les installations calligraphiques de Caroline Gaudriault permettent de mettre des mots sur nos émotions troubles.

     

     

     

    L'Institut Culturel Bernard Magrez, haut lieu du street-art et de l'art contemporain

     

     

     

    On poursuit avec Zone blanche, l'exposition de Jean Rooble (jusqu'au 19 mai). Vous avez probablement déjà aperçu des oeuvres de cet artiste dans les rues de Bordeaux, ou lors de l'exposition TransfertJean Rooble est un street-artiste convaincu et convaincant : il dessine et peint uniquement à la bombe, ce qui relève d'une belle performance lorsqu'on voit la précision et le réalisme de son travail. Inspiré par des artistes tels qu'Ingres ou Léonard de Vinci, Jean Rooble a développé des techniques originales pour atteindre cet aspect presque photographique sans abandonner son outil de graffeur. 

     

     

    L'Institut Culturel Bernard Magrez, haut lieu du street-art et de l'art contemporain

     

     

    L'Institut Culturel Bernard Magrez, haut lieu du street-art et de l'art contemporain

     

     

     

    L'Institut Culturel Bernard Magrez, haut lieu du street-art et de l'art contemporain

     

     

     

    La visite s'achève avec l'exposition de Phil Meyer, Corps perdus, dans la galerie (jusqu'au 19 mai). D'un côté, des toiles aux couleurs vives ; de l'autre, des peintures plus sombres, en noir et blanc. Leur point commun : le corps féminin, décliné dans toutes ses formes et positions, unique, central, omniprésent. Phil Meyer s'ancre dans un figuratif abstrait en utilisant le détourage de formes et couleurs, technique issue du street art. 

     

     

     

    L'Institut Culturel Bernard Magrez, haut lieu du street-art et de l'art contemporain

     

     

     

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