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    Le Krakatoa est une salle de spectacle incontournable à Bordeaux. Située 3 avenue Victor Hugo à Mérignac, cela fait presque trente ans qu'elle accueille des groupes locaux et internationaux en ciblant à chaque fois des artistes éclectiques (avec quand même une dominance rock).

     

    C'est Didier Estèbe, alors manager de Noir Désir, qui fonde en 1990 l'association Transrock pour promouvoir les musiques amplifiées. Avec l'accord de la mairie de Mérignac, il choisit une ancienne salle des fêtes qu'il transforme en salle de concert et nomme Krakatoa, en référence au volcan de l'île de Java en Indonésie.

     

     

     

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    Le concept est double : produire des spectacles de qualité accessibles à tous, et accompagner la scène locale. En 1993, le Krakatoa a créé une pépinière afin d'accompagner des artistes émergents girondins, aujourd'hui plus active que jamais. Parmi les projets soutenus, on peut citer Odezenne, Les Hurlements d'Leo, Dätcha Mandala...

     

    Concrètement, chaque année un jury, constitué de l'équipe du Krakatoa et de professionnels extérieurs invités, choisit les groupes qui vont intégrer le dispositif pendant au moins un an. Les artistes bénéficient d'un soutien à la création, de liens avec le secteur musical et d'un accompagnement vers la professionnalisation.

     

     

     

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    L'équipe du Krakatoa est massivement impliquée dans l'action culturelle, et organise aussi des concerts lycéens, des goûters-concerts pour les enfants, des interventions de musiciens professionnels à l'hôpital Pellegrin, des ateliers dans des écoles... Avec en moyenne 45 concerts par an (sont déjà passés sur la scène de Mérignac Orelsan, les Wampas, Muse, Kid Francescoli, Fakear, DJ Shadow...), le Krakatoa fait bouger Bordeaux, et on lui dit merci pour ça !

     

     

     

     

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    Est-ce que vous avez déjà entendu parlé de la radio Le Protocole ?

    Fondée en 2018, cette web radio bordelaise a été créée par Amaury Laval et Louis Lenormand. Ces deux lycéens passionnés de musique sont bien décidés à remuer le milieu culturel et musical de notre ville. L'objectif ? Une play-list unique et éclectique tous les jours, une excellente qualité audio, une actualité sur les événements à Bordeaux, et zéro pub.

     

     

     

    Le Protocole : la web radio bordelaise qui cartonne !

     

     

     

     

    Avec Le Protocole, vous aurez donc droit 24 heures sur 24 à une programmation pointue, qui enchaîne des titres iconiques avec des morceaux d'artistes locaux. Matinales, reportages, before le samedi avant de sortir, after school les mercredi et vendredi pour se détendre après le travail... De quoi rythmer votre semaine de manière agréable !

    Chez Next on Bordeaux, on adore promouvoir ce type d'initiative. On peut d'ores et déjà vous annoncer de beaux projets avec ce média... ;) En attendant, vous pouvez aller faire un tour sur leurs pages Facebook et Instagram !

     

     

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    Lors du Climax Festival, nous avons eu la chance de rencontrer en conférence de presse le grand Mr Oizo, alias Quentin Dupieux.  Représentant international de la French Touch, le DJ a répondu à nos questions de manière cash dans sa loge où on venait de lui apporter deux bouteilles de champagne. 

     

     

     

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    Bonjour ! On va commencer par une question qu'on vous a déjà posé cent fois, comme ça c'est fait. D'où vous vient votre nom de scène et votre personnage d'oiseau jaune rigolo ?

     

    Dès le départ, j'ai trouvé que ça faisait plus chic d'avoir un pseudo, ça sonnait mieux. A la base ce personnage c'était une marionnette, tu mettais ta main dedans pour la faire parler, une gluf puppet. C'était un délire, on a créé un corps avec de la fourrure et on a fait un petit clip avec. Un producteur malin est tombé dessus, il a contacté une agence de pub qui développait une campagne pour Levis, et c'est parti comme ça.

     

     

     

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    Vous faites des films et de la musique, quels sont les liens que vous voyez entre ces deux univers ?

     

    Justement, ce sont deux mondes qui n'ont rien à voir, et c'est ça que j'aime. Mais en même temps il y a des similitudes. Quand je monte un film, il y a des rapports avec la musique, dans le rythme, les temps morts... 

     

     

     

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    Quelles sont tes sources d'inspiration ?

     

    C'est compliqué pour moi de répondre à cette question. Je n'écoute plus de musique. Plus jeune je passais ma vie à acheter des disques, j'ai tout balayé. J'ai choisi de faire plutôt que d'écouter. Aujourd'hui, je ne m'intéresse qu'à ce que je fais ; et même la musique que je fais, je ne vais pas l'écouter chez moi, ce serait de la torture ! (rires) Après l'inspiration vient autrement. A la base j'ai une culture de vidéo-clubs, vous ne connaissez plus ça aujourd'hui... Il y avait des films avec des jaquettes qui me faisaient complètement fantasmer, des films de série B interdits aux moins de 18 ans comme Massacre à la tronçonneuse. Des oeuvres crades mais riches cinématographiquement, très connectées à l'amateurisme. Là j'en suis à mon septième long métrage, et quand je tourne ou que je compose de la musique, j'essaie moi aussi de toujours garder une part d'amateurisme.

     

     

     

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    Un côté animal ?

     

    Voilà. Je ne me considère pas comme musicien, ma musique c'est des pulsions que je déteste maîtriser. Je ne fonctionne qu'à l'instinct. On peut quand même dire que ma musique est très liée au groove africain, à James Brown, à un truc sauvage qui gueule. 

     

     

     

     

     

     

    Tu fais de la musique électronique depuis 1997 ; quelles évolutions as-tu constaté dans ce milieu musical depuis ?

     

    Il y a eu plein de trucs déments, des courants qui sont morts ou qui ont perdurés... Depuis 1997 j'ai vraiment vu plusieurs vagues, l'électronique c'est une musique qui est toujours en mouvement. C'est pour ça que les puristes m'emmerdent ; je préfère ceux qui transforment, qui font de la musique un terrain expérimental. Les vieux trucs, j'adore, mais c'est vite ennuyeux.

     

     

     

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    Comment tu expliques le fait que les DJs de musique électronique sont beaucoup moins people que les artistes d'autres genres musicaux ? Vous portez souvent des masques, des costumes, on connaît rarement vos noms... 

     

    Déjà, mon histoire n'est pas comparable à d'autres. Je n'étais pas préparé au succès, quand ma musique a commencé à marcher j'étais un peu en panique, ça n'était pas naturel pour moi. Je me suis retrouvé dans une situation atroce de mise en scène, ça me mettait mal à l'aise. Aujourd'hui c'est différent, les artistes se créent leur image eux-mêmes avec leur téléphone, comme DJ Snake, et c'est clairement plus agréable que de se retrouver pris au piège en télé. Ça m'est déjà arrivé, c'est terrible. A un moment il faut toujours se montrer. Et pour répondre à la question, pourquoi les artistes électroniques se montrent moins, je sais pas... Dans le fond, c'est sûrement parce qu'on est des mecs un peu autistes avec nos ordinateurs, c'est pas joli à filmer (rires).

     

    Tu te produis au Climax Festival, qu'est-ce que tu penses de cette écomobilisation qui vise à réunir musique et conférences pour provoquer une prise de conscience chez le public ?

     

    Pour moi, tout ça, c'est un peu une bouée de sauvetage qui se dégonfle. C'est notre dernier rêve d'humain, ça nous donne bonne conscience car on ne peut rien faire. Les gens continuent de faire n'importe quoi. Y aura toujours des cons, tout ça c'est vain, la baraque a déjà pris feu. C'est le bordel général, l'être humain fait que des trucs qui servent à rien, on participe au désastre en se donnant bonne conscience. On swipe trop vite, on passe à autre chose, les gens s'intéressent davantage à Kim Kardashian qu'à la planète. 

     

     

     

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    Pour terminer sur une note plus positive, quel est ton meilleur souvenir de scène ?

     

    J'en ai plein de très bons, je suis toujours content. Je me souviens quand même d'une date particulière en 2009 où c'est la première fois que j'ai été bon. Pendant longtemps j'ai été mauvais, mais comme j'étais avec le label Ed Banger Records, je remplissais des salles alors que je jouais mal. Sinon il y a aussi eu ce moment de grâce au Melt Festival en Allemagne. Le public était monstrueux, et DJ Fizz jouait après moi. Il avait contacté Technotronic sur MySpace pour mixer avec eux, et il était super anxieux parce qu'il ne les avait pas encore rencontré et n'avait pas eu le temps de parler du live. DJ Fizz arrive sur scène, et là il comprend qu'il a sous les yeux de faux Technotronic : c'était des mômes de 20 ans, rien à voir avec les vrais ! Il s'était fait avoir, les types allaient toucher la moitié du cachet sans rien faire ! Donc il a été obligé de faire semblant, il passait une de ses chansons, puis une chanson de Technotronic, et le public n'a rien grillé. C'était mémorable.

     

     

     

    L'interview de Mr Oizo : "Les puristes m'emmerdent"

     

     

     

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