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Par Next - on Bordeaux le 28 Avril 2019 à 18:24
En ce moment, trois artiste sont exposés à l'Institut Culturel Bernard Magrez, ouvert du vendredi au dimanche (8€ / 6€ / gratuit pour les enfants, les demandeurs d'emploi et chaque premier dimanche du mois). Nous vous proposons de les découvrir avec nous.
L'exposition Festins de Gérard Rancinan (jusqu'au 9 juin) présente d'impressionnantes oeuvres contemporaines. On avait déjà pu en admirer certaines à la Base Sous Marine. Tout peut se jouer autour d'une table : La Cène de Léonard de Vinci, la décadence, l'improbable, le stupre et l'étrange. En mêlant sacré et modernité, tradition et pop culture, Gérard Rancinan parvient à juxtaposer le beau au malaise.
On admire essentiellement des photographies intégrées dans de spectaculaires décors, mais aussi une robe de mariée pour le moins originale, et une salle de festin grandeur nature, le tout dans une ambiance rock'n'roll. Les installations calligraphiques de Caroline Gaudriault permettent de mettre des mots sur nos émotions troubles.
On poursuit avec Zone blanche, l'exposition de Jean Rooble (jusqu'au 19 mai). Vous avez probablement déjà aperçu des oeuvres de cet artiste dans les rues de Bordeaux, ou lors de l'exposition Transfert. Jean Rooble est un street-artiste convaincu et convaincant : il dessine et peint uniquement à la bombe, ce qui relève d'une belle performance lorsqu'on voit la précision et le réalisme de son travail. Inspiré par des artistes tels qu'Ingres ou Léonard de Vinci, Jean Rooble a développé des techniques originales pour atteindre cet aspect presque photographique sans abandonner son outil de graffeur.
La visite s'achève avec l'exposition de Phil Meyer, Corps perdus, dans la galerie (jusqu'au 19 mai). D'un côté, des toiles aux couleurs vives ; de l'autre, des peintures plus sombres, en noir et blanc. Leur point commun : le corps féminin, décliné dans toutes ses formes et positions, unique, central, omniprésent. Phil Meyer s'ancre dans un figuratif abstrait en utilisant le détourage de formes et couleurs, technique issue du street art.
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Par Next - on Bordeaux le 18 Novembre 2018 à 15:37
Mercredi soir, nous avons eu la chance d'assister à une représentation du Cirque du Soleil à l'Arkéa Arena. La compagnie mondialement connue était présente à Bordeaux du 14 au 18 novembre (on vous en avait déjà parlé dans les dix bonnes nouvelles de la rentrée bordelaise), pour le plaisir des grands comme des petits.
Alors comment décrire ce spectacle magique ? Le Cirque du Soleil nous plonge dans un univers de plantes et d'insectes, où les costumes sont aussi soignés que les chorégraphies, la musique ou les décors. Le show va du burlesque, avec des mises en scènes et dialogues qui raviront les plus jeunes, au somptueux, avec des spectacles aériens incroyables durant lesquels le public retient son souffle à chaque instant, tant les acrobaties réalisées semblent risquées. On passe du terrestre à l'aérien, du baroque au minimalisme, sans perdre un instant l'esthétisme qui rend le Cirque du Soleil unique au monde.
Le spectacle dure deux heures, avec une entracte de vingt minutes. Deux heures où on oublie tout le reste, pour ne plus vivre que l'instant. Même quand la scène est inoccupée, des danseurs passent parmi les spectateurs affublés de costumes plus impressionnants les uns que les autres - ici un cosmonaute avec un filet à papillons, là-bas une menthe religieuse. On pense avec chaleur à cette dame choisie parmi le public, qui a su se prêter au jeu et revêtir avec classe des ailes et un chapeau de coccinelle. On se souvient de l'aisance des trapézistes, qui s'élançaient dans le vide avec le naturel d'oiseaux qui quittent leurs branches ; de ce funambule qui a décidé, trouvant sûrement la tâche trop peu difficile, de s'élancer en monocycle sur son fil. Chaque scène est un tableau dont on se rappelle longtemps.
Le Cirque du Soleil parvient à conserver des éléments de cirque traditionnels, tout en renouvelant le genre pour l'inscrire dans le registre du merveilleux. On a quitté l'Arena des étoiles plein les yeux, réchauffés en ce mois de novembre par la beauté de ce qu'on venait de voir.
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Par Next - on Bordeaux le 31 Août 2018 à 11:25
On vous a rapidement parlé de l'exposition "Légendes Urbaines" à la Base sous-marine ici, mais on a jugé qu'elle méritait un article à elle toute seule. Visible jusqu'au 16 septembre, elle met en lumière des artistes du street-art déjà reconnus tels que Bansky, Shepard Fairey ou Misstic, mais aussi des talents plus confidentiels comme Aérosept, Madame, Monkey Bird...
Comme à son habitude, la Base sous-marine est parvenue à trouver des œuvres qui s'intègrent parfaitement dans ses bâtiments sombres aux allures d'apocalypse, et à transmettre un message à la fois engagé et esthétique. L'exposition commence avec des compositions qui mêlent humour et critique sociale : un faux distributeur de préservatif sur lequel est imprimé au pochoir le visage de DSK fait grincer des dents. A côté, un le tableau où est barrée l'inscription "Putain j'allais le faire", faisant ironiquement allusion à la critique artistique récurrente et facile consistant à dire que "n'importe qui aurait pu le faire".
Les installations, qui occupent parfois des pièces entières, se succèdent en proposant différentes ambiances. On passe ainsi d'une pièce obscure où la tête d'un bébé géant est branchée à une multitude de fils électriques fluorescents, à une salle ressemblant à un jeu pour enfant gigantesque aux tons pastels, peuplée de Rubic's Cube et de fenêtres en trompe-l'oeil.
Plusieurs oeuvres sont interactives. Vous pourrez ainsi voir des graffitis s'animer en passant devant avec une tablette. Vous aurez également l'occasion de tester la réalité virtuelle, en pénétrant dans un univers coloré et vibrant qui ne sied guère aux épileptiques.
En repartant, pensez à admirer les tags directement peints sur la façade de la Base sous-marine. Si cette quatrième saison du street-art à Bordeaux s'achève bientôt, gardez les yeux bien ouverts : de nouveaux tags apparaissent tous les jours sur les murs de nos rues, et c'est finalement de là que vient ce mouvement artistique !
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