• Pascal Bielskis, écrivain et chanteur bordelais

     

    Pascal Bielskis est l'auteur de deux livres, Zéro heure trente deux et Grand Mesure. Il est en train d'écrire son troisième ouvrage et est également chanteur dans le groupe Panpan Master et rappeur. 

     

     

    Peux-tu te présenter ?

     

    Je m'appelle Pascal Bielski et j'ai 41 ans. Je suis un écrivain et chanteur bordelais, passionné par sa ville et par la création.

     

     

     

    Pascal Bielskis, écrivain et chanteur bordelais

     

     

     

    Parle-nous des deux livres que tu as écrits.

     

    J'ai commencé à écrire avec la musique, en grattant des textes de rap à 15 ans. L'écriture a toujours fait partie de mon quotidien, je me suis d'abord exprimé par la musique et le rap et ensuite par les livres et les poèmes. A l'époque où j'écrivais dans des fanzines locaux de rap, écrire un livre me semblait énorme, je me disais que c'était un beau rêve mais une étape insurmontable ; et c'est finalement devenu une réalité.

     

     

     

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    Parle-nous de ton projet actuel de roman...

     

    Ce sera un roman qui parle de soirées bordelaises pendant l'été 2010, qui ont eu lieu dans le T1 d'un ami à nous. C'était de grosses soirées, avec 40, 50 personnes, qui commençaient le jeudi soir et finissaient le lundi après-midi. Ça racontera l'histoire de la personne qui nous accueillait, sans qui rien de tout cela n'aurait été possible, et des personnes qui ont gravité autour de lui.

     

     

    Comment décrirais-tu ton style littéraire ?

     

    Je m'identifie à l'écriture automatique d'auteurs américains de la Beat Generation, comme Kerouac, Burrough, Bukovski ou Fante.. J'aime aussi beaucoup d'auteurs français comme Céline, Maupassant, Marcel Pagnol, mais mon style d'écriture est vraiment basé autour d'une ligne conductrice, je prends une phrase et je fonce.

     

     

     

    Pascal Bielskis, écrivain et chanteur bordelais

     

     

     

    Parle-nous de ta carrière musicale.

     

    On était en plein dans les années 90, j'ai fait ma première scène le 30 novembre 1991. Le rap arrivait à sa troisième génération et il y avait beaucoup de buzz autour de ce style musical, l'état mettait en place pas mal de politiques culturelles autour du rap et on est tombé dedans avec mes potes. Ç'aurait pu être le rock, ou le punk, mais ça a été le rap. On a fait la première partie d'Iam, d'Oxmo Puccino, on s'est développé localement et on a sorti notre premier album en 2004, en distribution chez Musicast et en vente partout en France. Après cet album j'ai créé Panpan Master, j'avais besoin d'autre chose que du rap, mais on peut finalement dire que Panpan Master, c'est du rap sur de la musique électronique. C'était au départ un projet fourre-tout, dedans il y avait des morceaux punk, pop, et ça s'est peu à peu orienté vers le rap et l'électro. J'ai fait énormément de rencontres grâce à Myspace, et j'ai créé le single « Cuir Moustache » en collaborant avec Kaz Nishimura, un artiste japonais que je n'ai jamais rencontré de visu ; pour le reste des morceaux, c'était des collab avec des amis, des connaissances. Je me suis produit en tant que Panpan Master aussi bien au Fiacre à Bordeaux ou dans des soirées résidentes à Paris à la Lucha Libre, qu'aux Transmusicales de Rennes en 2012, devant 3000 personnes. En tout on a fait plus de deux-cents dates.

     

     

     

     

     

     

    Parle nous davantage de ton morceau « Cuir Moustache ».

     

    Le morceau a été enregistré par un ami à moi, Grand Panini, qui travaille pour « 10 minutes à perdre » ; j'avais demandé une musique d'inspiration pornographique, et mon ami a trouvé que ça avait un air de musique S.M. Il a pris son micro et a calé sur le refrain « Cuir ! Moustache », et c'était lancé. J'ai besoin que la musique soit ludique, de même pour l'écriture, il ne faut pas que ça devienne une contrainte.

     

     

     

     

     

     

    Tu partages beaucoup tes écrits et tes coups de cœurs musicaux sur Facebook et Instagram, considères-tu qu'il est important pour un artiste d'être connecté ?

     

    Oui maintenant c'est essentiel, car il y a tellement de monde et si peu d'exposition médiatique mainstream qu'il faut cet outil là pour aller plus loin. Avant Myspace, je rappais uniquement dans ma ville, mais avec les réseaux sociaux j'ai pu joué partout en europe. Ça permet d'échanger avec le public, de se faire connaître ailleurs que localement.

     

     

    Tu te décris comme un dandy : c'est quoi, pour toi, un dandy ?

     

    Plus que dandy, je dirais gentleman ou élégant. C'est une idée de l'esthétisme vestimentaire, se dire qu'à partir d'un certain âge, on peut s'habiller en costume, et pas que dans le cadre professionnel, parce qu'on aime ça. Nous sommes une petite communauté de gentlemen bordelais, avec un style vestimentaire mais aussi un aspect créatif, une éducation sartoriale, une élégance aussi intellectuelle de tolérance, de bienséance et de partage.

     

     

     

     

     

    Tu aimes beaucoup Bordeaux: pourquoi cet attachement à cette ville ?

     

    Je vis à Bordeaux depuis toujours, c'est une ville où il y a beaucoup de créateurs, et qui fonctionne par cycles : il y a des périodes très fortes de dynamisme, puis le soufflet retombe un peu, c'est un encéphalogramme culturel. En ce moment nous sommes dans une phase de création, beaucoup de choses se passent. Bordeaux attire, on le voit avec la LGV qui relie Paris, avec l'ensemble d'infrastructures qui fait que c'est une ville attractive, ce qui n'était pas le cas quand j'ai commencé à rapper. À l'époque, on surnommait la ville la Belle Endormie. Le rap et l'électro ont eu du mal à y émerger, bien qu'il y ait énormément de Djs et de groupes de rap dans la ville ; c'est aussi parce que Bordeaux est très étiquettée rock.

     

     

     

     

     

     

    Quels endroits recommandes-tu pour boire un verre et se détendre à Bordeaux ?

     

    Je conseille le café Rohan, c'est un bel endroit avec une grande terrasse en plein centre de Bordeaux. Je recommande aussi le bar à champagne Secret d'Initié, rue du Parlement Sainte Catherine. J'aime bien aussi le bistrot Le Chabrot, en bas de la Place du Palais. Et évidemment les bars place Fernand Lafargue, dont l'inévitable Apollo. De manière générale, j'aime beaucoup l'hypercentre bordelais, pour flanner. Pour écouter de la musique et faire la fête, le Rocher de Palmer est l'endroit où il se passe le plus de choses à Bordeaux ; je recommande aussi le Café Pompier pour les scènes émergentes.

     

     

      

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