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Climax, jour 1 : la soirée des légendes
Le Climax Festival a débuté hier dans une ambiance de fin d'été joyeuse. Le Parc Palmer est méconnaissable, transformé par les dizaines de foodtrucks proposant des mets végétariens variés, les buvettes et les installations lumineuses. Fidèle à ses principes écologiques, le Climax a déclaré l'état d'urgence climatique et incite à des comportements responsables avec ses panneaux à messages disposés un peu partout, indiquant que « nous sommes ce que nous mangeons » ou que nous pouvons « produire sans détruire ».
Ce premier soir se présentait comme la soirée des idoles, avec à 20h40 un Peter Doherty très attendu. La rock star est arrivée sur scène accompagnée d'un rappeur, d'un bassiste, un guitariste, un batteur et une violoncelliste, et a commencé son concert par l'une de ses plus délicates chansons, Last of the english roses. L'émotion au sein du public était palpable.
Le show s'est poursuivi de manière quelque peu chaotique, Peter Doherty lançant plusieurs fois son micro dans la fosse et se jetant régulièrement par terre. Malgré les regards parfois perdus des musiciens qui l'accompagnaient, le concert a été une réussite, s'achevant au rythme plus énergique des morceaux des Babyshambles. Le public se souviendra longtemps du live de Fuck Forever ; fidèle à sa réputation de génie maudit du rock'n'roll, l'artiste a fait repartir beaucoup de ses fans avec les larmes aux yeux.
S'ensuivit la prestation de Charles X, puis ce fut au tour du groupe La Femme, dont nous vous avions déjà parlé ici, de se produire sur la grande scène. Un concert enjoué, dynamique, très années 80, durant lequel La Femme a « donné du plaisir », selon ses propres termes, au public, et a clamé sur le ton de l'humour son attachement aux valeurs écologiques du festival.
Vint ensuite la pop électro d'Isaac Delusion ; une partie du public attendait déjà près de la grande scène l'arrivée du très désiré Paul Kalkbrenner. Seul sur scène, Paul K a démarré un live très techno, assez éloigné de ce à quoi auraient pu s'attendre ses fans de la première heure, habitués aux sonorités mélancoliques et planantes d'Azure ou Aaron. Il était minuit passé, et le public voulait des basses fortes ; Paul K a tout de même conclu son set avec les mélodies nostalgiques qui ont fait sa notoriété.
Ce premier soir fut donc une réussite, un soir dédié à deux grandes idoles du rock et de la musique électronique, des pointures comme on en a rarement vu à Bordeaux. Le deuxième soir s'annonce comme pop-rock, avec les groupes The Kooks, Franz Ferdinand et Kungs ; à ce soir devant la scène, et à demain pour un débrief de la deuxième soirée du festival sur le blog !
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« Pascal Bielskis, écrivain et chanteur bordelaisClimax, jour 2 : l'énergie salvatrice d'une foule qui danse »
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