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    La Piéta est une artiste à part : slammeuse, rockeuse, poète engagée, son style ne lasse pas de détonner. Elle sera sur la scène de la Rock School Barbey vendredi 23 novembre avec Chilla. Rencontre.

     

     

     

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    Tu as un style très particulier, un slam assez trash. Comment décrirais-tu ta musique à quelqu’un qui ne la connaît pas ?

    C'est en effet un peu compliqué de définir mon style. C'était un peu le but quand j'ai commencé le projet : je voulais m'enfermer dans mon coin pour faire ma musique, sans réfléchir à ce qui plaît, ce qui marche... La Piéta, c'est le fruit de plusieurs mois de travail, je me suis beaucoup isolée pour arriver à cet espèce de mélange qui me convient bien. Donc il y a du slam en effet, la plupart des textes sont scandés ; certains appellent ça du rap car c'est parfois plus énervé que le slam. Musicalement, c'est un mélange de sons électro et hip-hop dans les rythmiques et les beat de batterie. Et puis il y a un côté rock, voire punk dans l'attitude et dans certains sons.

     

     

     

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    Comment en es-tu venue à faire de la musique ?

    J'ai commencé par écrire. J'écris depuis toujours, c'est la première chose qui m'a animée. Adolescente, j'ai piqué la guitare de mon frère et j'ai mis mes textes en musique. J'étais fan de grunge, de rock, donc ça a influencé ce que je faisais, avec toujours des textes en français. J'ai été un peu frustrée de ce mélange, et j'ai découvert le rap et le slam qui m'ont permis de me libérer artistiquement, et de réussir un mélange de musiques avec des textes beaucoup plus longs, plus marquants.

     

    Est-ce que tu écris seulement les textes ou tu fais aussi les instru ? Comment composes-tu ?

    Oui, je fais toutes mes maquettes de mon côté, puis je vais en studio avec un réalisateur ou un arrangeur pour mettre au propre les sons car je suis pas beatmaker. La base de ce que je fais c’est quand même l’écriture : le projet La Piéta est né autour d’un roman, qui n'est pas terminé, il devrait sortir d'ici 2021. Après avoir eu plusieurs projets musicaux, j’avais voulu arrêté suite à une mauvaise expérience en maison de disques. J'ai commencé à écrire un livre, et j'ai eu envie de mettre en musique certains extraits. Je voulais des instru qui me permettent d’avoir assez de place pour mettre un flow dessus. Je ne pensais pas sortir le projet La Piéta hors de chez moi, et puis un pote m’a poussé à aller en studio, j’ai sorti La Moyenne et il s’est passé énormément de choses en deux ans et demi, j'ai reçu beaucoup de soutiens. 

     

     

     

     

     

     

     

    Quelles sont tes sources d’inspiration ?

    La Piéta parle pas mal de la femme, c’est une question qui revient régulièrement et dont je parle souvent. C'est aussi à propos du monde occidental dans lequel on vit, du fait de se sentir souvent perdu au milieu d’une société qui va très vite, d'une impression de décalage, d'inadaptation. Ce sont des questionnements sur tout ça, sur les religions, les droits, les injustices... Il y a beaucoup d'autobiographie.

     

    Quel message veux-tu faire passer à travers tes textes ?

    Quand j’ai lancé La Piéta, j’avais pour slogan : « La Piéta n’est pas là pour plaire mais pour déranger ». Je m’y rattache souvent pour ne pas perdre de vue ma vision d’un projet artistique, le but premier n’est pas de vendre des disques et de divertir mais au contraire de poser des questions et donc éventuellement de déranger. C'est un leitmotiv pour moi : poser des questions.

     

     

     

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    Dans le milieu slam/hiphop, les filles sont assez peu présentes. C’est compliqué d’être une femme dans ce milieu ?

    Je n'ai pas vraiment évolué dans le milieu hiphop, mais plus dans les musiques actuelles en général. J’avais signé dans une major avec un projet chanson pop rock à une époque. De manière générale, dans cette industrie du disque comme on dit, ça n’a pas toujours été simple d’être une femme. On peut croire que ça ouvre des portes, mais elles sont aussitôt refermées car la forme intéresse plus que le fond. J’ai vécu pas mal d’expériences dont je parle, notamment dans La fille la moins féministe de la terre, avec des directeurs de maisons de disque qui espèrent pouvoir obtenir des choses en échange d’une signature, etc. Ce n'est pas facile d’être crédible, souvent on dit : « On te signe mais on va te mettre avec un vrai auteur compositeur, on va faire écrire tes chansons par quelqu’un d’autre, on va faire des photos donc faut être jolie ». Durant tout le début du projet La Piéta, j’étais masquée pour faire réfléchir sur l’image dans un projet musical.

     

     

     

     

     

     

    Tu vas monter sur la scène de la Rock School avec Chilla : quelles sont tes affinités avec cette artiste ?

    Je connais sa musique mais on ne s’est jamais rencontrées. Souvent on me fait intervenir dans des concerts ou des ateliers d’écriture avec des sujets liés aux droits des femmes. Le 23 novembre, c'est la journée mondiale de lutte sur les violences faites aux femmes, et on m’a posé très vite des questions par rapport à ce genre de sujet du fait de ce que je dis dans certains textes. Chilla a aussi très vite été catégorisée sur ces combats-là, donc c'est une bonne idée de nous mettre ensemble sur une scène, même si on n'a pas le même style musical, il y a cohérence dans le fond. On n'est pas de la même génération, c'est super de confronter nos visions de meufs qui ont quelque chose à défendre.

     

     

     

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    Quels sont tes projets ?

    On sort un EP le 30 novembre, « Chapitre 5 et 6 », qui fait suite aux deux précédents EP sortis l’année dernière et l’année d’avant, avec une petite tournée. On a aussi un concert privé à Paris, un genre de release party à la SACEM le 29 novembre. On tourne en France, et puis on fait des actions culturelles dans des collèges, des EHPAD, en prison... En 2019, c'est la sortie du premier album : on enregistre sur le premier trimestre, le premier titre va sortir avant l'été avec une tournée d'organisée, et l'album sort en octobre. Je travaille aussi beaucoup sur l'image, le projet La Piéta est pluridisciplinaire, il est lié à la musique, au roman, à l'écriture, l'image, donc on va réaliser pas mal de clips pour 2019. 

     

     

     

     

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    Lors du Climax Festival, nous avons eu la chance de rencontrer en conférence de presse le grand Mr Oizo, alias Quentin Dupieux.  Représentant international de la French Touch, le DJ a répondu à nos questions de manière cash dans sa loge où on venait de lui apporter deux bouteilles de champagne. 

     

     

     

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    Bonjour ! On va commencer par une question qu'on vous a déjà posé cent fois, comme ça c'est fait. D'où vous vient votre nom de scène et votre personnage d'oiseau jaune rigolo ?

     

    Dès le départ, j'ai trouvé que ça faisait plus chic d'avoir un pseudo, ça sonnait mieux. A la base ce personnage c'était une marionnette, tu mettais ta main dedans pour la faire parler, une gluf puppet. C'était un délire, on a créé un corps avec de la fourrure et on a fait un petit clip avec. Un producteur malin est tombé dessus, il a contacté une agence de pub qui développait une campagne pour Levis, et c'est parti comme ça.

     

     

     

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    Vous faites des films et de la musique, quels sont les liens que vous voyez entre ces deux univers ?

     

    Justement, ce sont deux mondes qui n'ont rien à voir, et c'est ça que j'aime. Mais en même temps il y a des similitudes. Quand je monte un film, il y a des rapports avec la musique, dans le rythme, les temps morts... 

     

     

     

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    Quelles sont tes sources d'inspiration ?

     

    C'est compliqué pour moi de répondre à cette question. Je n'écoute plus de musique. Plus jeune je passais ma vie à acheter des disques, j'ai tout balayé. J'ai choisi de faire plutôt que d'écouter. Aujourd'hui, je ne m'intéresse qu'à ce que je fais ; et même la musique que je fais, je ne vais pas l'écouter chez moi, ce serait de la torture ! (rires) Après l'inspiration vient autrement. A la base j'ai une culture de vidéo-clubs, vous ne connaissez plus ça aujourd'hui... Il y avait des films avec des jaquettes qui me faisaient complètement fantasmer, des films de série B interdits aux moins de 18 ans comme Massacre à la tronçonneuse. Des oeuvres crades mais riches cinématographiquement, très connectées à l'amateurisme. Là j'en suis à mon septième long métrage, et quand je tourne ou que je compose de la musique, j'essaie moi aussi de toujours garder une part d'amateurisme.

     

     

     

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    Un côté animal ?

     

    Voilà. Je ne me considère pas comme musicien, ma musique c'est des pulsions que je déteste maîtriser. Je ne fonctionne qu'à l'instinct. On peut quand même dire que ma musique est très liée au groove africain, à James Brown, à un truc sauvage qui gueule. 

     

     

     

     

     

     

    Tu fais de la musique électronique depuis 1997 ; quelles évolutions as-tu constaté dans ce milieu musical depuis ?

     

    Il y a eu plein de trucs déments, des courants qui sont morts ou qui ont perdurés... Depuis 1997 j'ai vraiment vu plusieurs vagues, l'électronique c'est une musique qui est toujours en mouvement. C'est pour ça que les puristes m'emmerdent ; je préfère ceux qui transforment, qui font de la musique un terrain expérimental. Les vieux trucs, j'adore, mais c'est vite ennuyeux.

     

     

     

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    Comment tu expliques le fait que les DJs de musique électronique sont beaucoup moins people que les artistes d'autres genres musicaux ? Vous portez souvent des masques, des costumes, on connaît rarement vos noms... 

     

    Déjà, mon histoire n'est pas comparable à d'autres. Je n'étais pas préparé au succès, quand ma musique a commencé à marcher j'étais un peu en panique, ça n'était pas naturel pour moi. Je me suis retrouvé dans une situation atroce de mise en scène, ça me mettait mal à l'aise. Aujourd'hui c'est différent, les artistes se créent leur image eux-mêmes avec leur téléphone, comme DJ Snake, et c'est clairement plus agréable que de se retrouver pris au piège en télé. Ça m'est déjà arrivé, c'est terrible. A un moment il faut toujours se montrer. Et pour répondre à la question, pourquoi les artistes électroniques se montrent moins, je sais pas... Dans le fond, c'est sûrement parce qu'on est des mecs un peu autistes avec nos ordinateurs, c'est pas joli à filmer (rires).

     

    Tu te produis au Climax Festival, qu'est-ce que tu penses de cette écomobilisation qui vise à réunir musique et conférences pour provoquer une prise de conscience chez le public ?

     

    Pour moi, tout ça, c'est un peu une bouée de sauvetage qui se dégonfle. C'est notre dernier rêve d'humain, ça nous donne bonne conscience car on ne peut rien faire. Les gens continuent de faire n'importe quoi. Y aura toujours des cons, tout ça c'est vain, la baraque a déjà pris feu. C'est le bordel général, l'être humain fait que des trucs qui servent à rien, on participe au désastre en se donnant bonne conscience. On swipe trop vite, on passe à autre chose, les gens s'intéressent davantage à Kim Kardashian qu'à la planète. 

     

     

     

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    Pour terminer sur une note plus positive, quel est ton meilleur souvenir de scène ?

     

    J'en ai plein de très bons, je suis toujours content. Je me souviens quand même d'une date particulière en 2009 où c'est la première fois que j'ai été bon. Pendant longtemps j'ai été mauvais, mais comme j'étais avec le label Ed Banger Records, je remplissais des salles alors que je jouais mal. Sinon il y a aussi eu ce moment de grâce au Melt Festival en Allemagne. Le public était monstrueux, et DJ Fizz jouait après moi. Il avait contacté Technotronic sur MySpace pour mixer avec eux, et il était super anxieux parce qu'il ne les avait pas encore rencontré et n'avait pas eu le temps de parler du live. DJ Fizz arrive sur scène, et là il comprend qu'il a sous les yeux de faux Technotronic : c'était des mômes de 20 ans, rien à voir avec les vrais ! Il s'était fait avoir, les types allaient toucher la moitié du cachet sans rien faire ! Donc il a été obligé de faire semblant, il passait une de ses chansons, puis une chanson de Technotronic, et le public n'a rien grillé. C'était mémorable.

     

     

     

    L'interview de Mr Oizo : "Les puristes m'emmerdent"

     

     

     

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    Justine Mauvin nous vient de La Réunion. Debout sur sa planche de surf, elle a conquis les podium : championne d’Europe, double championne française et troisième au rang mondial de surf, la jeune femme de 24 ans est aussi l’égérie de Roxy. Après s’être lancée dans la chanson il y a deux ans avec Bom bom et For you, elle revient cet été avec un nouveau single directement inspiré des vagues, Waterman.

     

     

     

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    Bonjour Justine ! Tu t’es fait connaître dans le surf, mais tu es aussi chanteuse, musicienne, modèle pour Roxy, tu as tourné un film avec ton compagnon… Comment décrirais-tu ta carrière ?

     

    Depuis que je suis gamine, le surf et la musique ont toujours fait partie de moi. Je fais du surf de manière professionnelle depuis mes 13 ans, j’ai commencé très jeune les compétitions et j’ai choisi ce métier de manière naturelle. J’ai aussi commencé la musique très jeune, et ça m’a rattrapé avec le temps, aujourd’hui j’essaye de donner un peu plus la parole à la musique. J’essaie de toucher à tout, à la réalisation aussi puisque je vais être amenée à réaliser des clips, donc il faut que je sois capable de transmettre le bon message. Ce sont des domaines artistiques qui se recoupent, il faut tout maîtriser pour être capable d’assurer le message et l’image. Mais mes deux spécialités, ce sont vraiment le surf et la musique.

     

     

     

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    Y a-t-il pour toi des liens entre le surf et la musique ?

     

    Je continue de découvrir de nouveaux liens chaque jour ! Un lien que j’aime beaucoup et qui m’a parlé très tôt, c’est la spontanéité et l’aspect éphémère qu’on retrouve à la fois sur scène et sur les vagues. Avec le surf, chaque vague est unique, et on essaye de laisser à chaque fois sa trace éphémère dessus ; il y a une sensation d’instantané que je retrouve en concert, où il y a ce dialogue avec le public que tu ne peux pas refaire. Tu as beau te préparer, t’entraîner, à chaque fois ce sera unique. Le surf et la musique, ce sont deux formes d’expression au jour le jour. Je suis quelqu’un qui ne s’exprime pas beaucoup sur ses émotions, donc ça m’aide énormément, ça m’a toujours aidé.

     

     

     

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    Qu’est-ce qui t’a inspiré pour composer Waterman ?

     

    Pour ce single, c’est surtout la musique traditionnelle réunionnaise qui m’a inspiré. J’écoute beaucoup Alain Peters et des chansons du Mali, du Burkina Faso, beaucoup de vieille musique. Je trouve ça essentiel de connaître mon passé, de savoir d’où je viens, et puis il y a ce mélange entre modernité et tradition que j’essaie de mettre en place et qui me passionne. Sinon plus jeune j’écoutais beaucoup de folk, c’était ma période piano-voix. Le but avec Waterman c’était d’écrire un morceau plus rapide, plus joyeux, plus chaleureux.

     

     

     

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    Est-ce que tu fais tout toute seule ? Tu écris les paroles, tu composes les mélodies, tu joues des instruments, tu chantes, ou bien il y a quand même des gens pour t’aider ?

     

    Sur scène je suis accompagnée de musiciens, et je joue moi-même du clavier et de la guitare. Je suis auteur-compositeur-interprète, donc j’écris moi-même les paroles de mes chansons et je compose mes mélodies. Je compose principalement au clavier ; initialement je composais à la guitare, mais en ce moment c’est le clavier mon instrument de prédilection.

     

     

     

     

     

     

    Tes singles Bom bom et For you, sortis il y a quelques années, sont assez différents du titre Waterman que tu as sorti cette année. On t’y entend chanter en français sur des mélodies plus joyeuses et chaudes que les sonorités pop-folk de tes autres single. Comment expliques-tu cette évolution ?

     

    Je pense que j’ai évolué, j’ai compris des choses, j’ai trouvé des clefs de vie que j’essaie de transmettre dans mes chansons. C’est plus rapide, plus entraînant, plus chaud, plus solaire, tout en gardant cette sensibilité bien à moi, cette mélancolie, ce truc un peu torturé. Je chante de plus en plus en créole, j’utilise des instru traditionnelles, tout en conservant beaucoup de paroles en anglais, pour faire le lien entre mon île et le reste du monde.

     

     

     

     

     

     

     

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    Quel est ton meilleur souvenir de scène ?

     

    L’année dernière j’ai fait la première partie de Benjamin Biolay, et ça a été une vraie expérience de scène en salle. Depuis mes 17 ans j’ai quand même fait pas mal de concerts, je suis habituée à la scène, au stress que ça génère, et j’adore ça ! Cet échange avec le public, cette conversation un peu unique où on capte tout de suite la réactivité, les attentions, les regards – ou pas ! C’est un échange direct, spontané, qui n’est jamais le même. J’adore tester les sonorités des salles, sentir l’acoustique. C’est passionnant.

     

     

     

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    Quels sont tes projets à venir ?

     

    Vous pourrez me voir sur scène le 28 juillet à Biscarosse, le 9 août à Biarritz et le 1er septembre à Anglet. Ensuite au mois de septembre j’enregistre l’album, je suis super contente, c’est un rêve d’artiste d’enregistrer l’album dans la foulée du single ! Le CD devrait sortir en novembre si tout va bien. J’ai hâte de préparer tout ça, d’amener des touches nouvelles,  de nouveaux instruments, et de faire découvrir au public mes dernières créations musicales ! Et puis en fin d’année il y a des compétitions de surf importantes, les championnats du monde et les championnats de France. Et je dois aussi tourner le clip de Waterman.

     

     

     

     

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