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Par Next - on Bordeaux le 3 Mai 2018 à 22:43
Vous vous ne savez pas quoi faire de votre soirée du vendredi 4 mai ? ça tombe bien, Juliet Fox, la célèbre DJ et productrice berlinoise de musique techno, passe demain soir à l'Espace DS (situé au nord de Bordeaux, capacité d'accueil de 400 personnes), pour une autre soirée La Crème. Notamment connue pour ses collaborations avec Pleasurekraft ou Ramiro Lopez, elle s'est produite en Thaïlande, en Malaisie, à Singapour, en Corée du Sud et en Chine.
On pourra également écouter les sets techno-house d'Aurel, artiste investie dans le milieu queer bordelais, qui sait satisfaire les adeptes de l'old school comme les plus modernes. On retrouvera aussi Roxane de Wallen, qu'on connaît déjà pour ta techno acid exaltée. Les trois membres de Monep sauront rendre la soirée éclectique, en jouant de l'acid, du dub et de l'industriel. Plus underground, le mystérieux duo MΛGMΛ remontera mixer à la surface : habitué des rave girondines, il clôturera la soirée par des basses brutes et des mélodies acidulées.
Situé à 100 mètres du tram, l'Espace DS n'est entouré d'aucune habitation et peut donc se permettre de faire raisonner les caissons. La salle dispose d'un espace fumeur et d'un bar ; en plus des habituels bières et vins à petits prix, vous pourrez cette fois vous régaler de jus de fruit tropicaux faits maison. Bonne soirée !
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Par Next - on Bordeaux le 2 Avril 2018 à 16:37
Il y a quelques semaines, nous publiions un article sur une soirée techno dans l'Université de La Victoire. Entre temps, la faculté de sciences sociales et d'odontologie a été bloquée suite aux manifestations portant sur la loi Vidal. Si l'occupation de la fac semblait au départ provisoire, les bloqueurs et bloqueuses y ont désormais élu domicile. Une page Facebook « Université Libre de Bordeaux » a été créée, en même temps qu'un sondage provenant de l'administration sur le blocus. Etudiants comme professeurs ne parviennent pas à se mettre d'accord, et l'ambiance est parfois un peu tendue au bar Chez Auguste, où certains se retrouvent pour travailler.
Dans cet article, nous ne souhaitons pas prendre position concernant la légitimité de la "loi sélection" ou l'occupation de l'université. Nous avons décidé d'aller visiter la faculté pendant le blocus, afin de voir par nous-même ce qu'il en était, et de vous en donner un aperçu.
L'entrée se fait par la porte principale qui donne sur la Place de la Victoire. Un petit panneau « Université occupée - entrez ! » indique le chemin, à côté d'autres issues bloquées par des piles de chaises et de tables. Derrière la porte, dans le hall de l'université, pas de service d'ordre, mais des jeunes installés dans des canapés, fumant et discutant. A côté d'eux, un chien se repose. Un concert de musique classique a lieu, quelques chaises sont disposées devant les deux virtuoses. Partout, des affiches qui se moquent et critiquent la politique d'Emmanuel Macron et la loi sur l'accès à l'université, et qui interpellent sur des phénomènes sociaux actuels.
Les bloqueurs ont rassemblé de nombreux extincteurs au même endroit, sans qu'on ne saisisse bien le sens de cette manœuvre. Dans la cour, un groupe de jeunes écoute du hardcore sur des enceintes de mauvaise qualité, tandis que des filles taguent sur des draps des slogans contestataires. Les panneaux d'affichage ont été recouverts de tracts manuscrits.
Dans l'amphithéâtre Gintrac se tiennent des discussions sur le thème « Pourquoi c'est nul d'être une nana ? ». Des jeunes femmes échangent dans une salle redécorée à la mode « blocus ». Le tableau est recouvert de petites écritures détaillant le programme des prochains jours.
Tandis que nous prenons des photos de l'agencement du lieu, une participante nous demande calmement, mais fermement, de ranger notre appareil. L'exigence sera réitérée alors que nous nous apprêtons à sortir et prenons quelques dernières images. Quand nous demandons pourquoi il nous est interdit de photographier le lieu, on nous répond que les images risquent d'être « manipulées » et « sorties de leur contexte ». C'est donc en insistant sur notre démarche purement descriptive et neutre que nous concluons cet article. On attend vos avis dans les commentaires !
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Par Next - on Bordeaux le 29 Janvier 2018 à 17:41
Plus de 90% des français ne connaissent pas les gestes basiques de self-défense. C'est en partant de ce constat que Nicolas Simon, 32 ans, ancien pompier et ambulancier, a décidé de fonder une association proposant des cours d'auto-défense gratuits à domicile, sur Bordeaux et alentours. Nous avons décidé de tester le concept.
Pour organiser la séance, il suffit de prendre contact avec Nicolas sur Facebook ou au 06 58 24 15 47. Vous pouvez lui poser les questions que vous souhaitez, il a l'habitude : son association est la seule en Nouvelle Aquitaine à proposer ce type de service gratuitement. Il donne cours à des groupes allant de deux à quatre personnes, pouvant ou non être mixtes, à partir de 12 ans - mais si les enfants sont mineurs il faut la présence d'au moins un des deux parents. Il commence également à organiser des séances avec des structures - écoles, salles de sport... Nicolas Simon prend en compte les faiblesses et handicaps de chacun de ses élèves.
Nicolas Simon pendant un cours
Le cours dure à peu près 1 heure et demi. Il commence par une demi-heure de théorie, à propos de la loi sur la légitime défense, des situations dans lesquelles il faut fuir et dans lesquelles il faut se défendre. Puis s'ensuit une phase d'échauffement basique : rotations des poignets, des chevilles et quelques squats pour se mettre en jambe. Ensuite, Nicolas nous apprend trois techniques de portés (sur le dos, en "sac à patate" et en porté pompier) ; si vous doutez de pouvoir soulever sur vos épaules un homme de 80 kilos, dites-vous que les trois filles présentes ont réussi !
Nicolas poursuit en nous enseignant deux techniques de clefs de bras, et comment frapper les différents points vitaux (sur les arcades sourcilières, le nez, la gorge, le plexus, les genoux et les talons). Il nous montre comment parer un coup de poing et comment en donner un sans se faire mal ; comment mettre à terre un individu en visant les genoux.
Le cours continue avec deux techniques d'auto-défense en position allongée, au sol, et avec l'apprentissage de deux techniques d'étranglement. La séance se termine par une simulation de combat, où Nicolas fait semblant d'agresser chacune des participantes ; celles-ci doivent le soulever, le mettre au sol et l'immobiliser.
Nous finissons en sueur et impressionnées par nos propres capacités. Il faut bien entendu pratiquer régulièrement les exercices, afin d'acquérir des réflexes, mais les apprentissages retirés sont énormes ! On remercie chaleureusement Nicolas, qui sait donner confiance à ses élèves et leur montrer de quoi ils ou elles sont capables. N'hésitez pas à prendre contact avec lui : c'est toujours bon de savoir qu'on sait se défendre.
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